Rémi Gaillard ne fait pas rire tout le monde. Sa nouvelle vidéo, intitulée "Free Sex", est critiquée par plusieurs médias. On l'y voit simuler des actes sexuels avec des jeunes femmes croisées à Montpellier. L'humoriste montpelliérain répond aux critiques dans un communiqué publié sur Internet.
Rémi Gaillard aurait pu avoir toutes les raisons de se réjouir. Sur You Tube, sa nouvelle vidéo a déjà été vue près de 4 millions de fois 3 jours à peine après sa mise en ligne. Un record jamais atteint par l'humoriste montpelliérain. Pourtant, You Tube en a assorti l'accès d'un avertissement aux utilisateurs concernant son contenu.
Car on y voit Rémi Gaillard simuler des actes sexuels avec des jeunes femmes croisées dans divers endroits de Montpellier. Depuis, les critiques pleuvent sur le sketch, intitulé "Free Sex".
Un "sombre connard" pour Audrey Pulvar
Sur le plateau du Grand 8, l'émission télévisée de D8 présentée par Laurence Ferrari, Roselyne Bachelot et Audrey Pulvar s'en sont pris violemment à l'humoriste. Audrey Pulvar a déclaré :"j'ai trouvé ça absolument immonde. C'est une agression. C'est ce que subissent un grand nombre de femmes tous les jours. Ce monsieur est un sombre connard, il ne me fait pas du tout rire". Le Figaro a mis en ligne lundi soir la vidéo de la réaction de la chroniqueuse.
La riposte de Rémi Gaillard
L'attaque, on s'en doute, n'est pas du goût de l'humoriste. Sur sa page Facebook, Rémi Gaillard s'est empressé de publier un communiqué dans lequel il précise que "100% des femmes présentes dans la vidéo qui fait polémique ont accepté sa diffusion. Merci, donc, de laisser à ces femmes le droit de penser, le droit de disposer de leur image comme elles l'entendent. Merci de respecter leur libre-arbitre, leur liberté, leur humour et... Leur joie de vivre".
L'humour en question
Il martèle aussi une conviction : pour lui, "les femmes ne sont pas des objets et, pourtant, tous les médias s'emparent de cette vidéo humoristique pour faire leurs choux gras. [...] Y a t-il une pensée unique pour la femme ? Est-ce que toutes les femmes sont obligées de s'offusquer ? Est-ce que certaines ont, quand même, le droit de rire ?"
En guise de caution morale, Rémi Gaillard conclut sa tribune avec un lien renvoyant sur le site Internet gouvernemental de lutte contre les violences faites aux femmes.