Les indicateurs de réussite des lycées, mis en ligne vendredi par le ministère de l'Education, visent à mesurer l'apport d'un établissement à ses élèves au-delà du taux de réussite au bac. Il ne s'agit pas d'un classement mais d'un outil pour mesurer l'efficacité d'un établissement.
Il s'agit aussi selon le ministère de "fournir aux responsables et aux enseignants de ces lycées des éléments de réflexion pour les aider à améliorer l'efficacité de leurs actions".
Le palmarès 2014 letudiant.fr sur les lycées du Languedoc-Roussillon.
Dans le top 5 de l'académie de Montpellier
- Saint-Chély-d'Apcher : Lycée Sacré-coeur (privé)
- Perpignan : Lycée Saint-Louis-de-Gonzague (privé)
- Alès : Lycée Bellevue (privé)
- Montpellier : Lycée Nevers (privé)
- Agde : Lycée Auguste Loubatières (public)
Ils portent sur 4.403 lycées, publics et privés sous contrat, sur la base des chiffres du baccalauréat 2013.
2.298 lycées généraux et technologiques et de 2.005 lycées professionnels.
Trois séries d'indicateurs sont proposées: le "taux de réussite au baccalauréat", le "taux d'accès de seconde et de première au baccalauréat" et la "proportion de bacheliers parmi les sortants".
Le premier correspond au nombre de reçus au bac rapporté au nombre de candidats, insuffisant pour "juger des résultats d'un lycée", selon le ministère. D'où le deuxième critère, le "taux d'accès". Si un lycée a une bonne note dans ce domaine, cela signifie qu'il accueille les élèves en début de seconde (ou de première,) et les mène jusqu'au bac, qu'ils redoublent ou pas, sans les mettre à la porte avant en se disant qu'ils ont peu de chances de décrocher ce diplôme. Le troisième indicateur fournit la proportion d'élèves ayant quitté l'établissement le bac en poche.
Pour chaque indicateur, le ministère a calculé, outre le "taux brut" du lycée, le "taux attendu" par rapport au reste de l'académie et au reste de la France.
Ce dernier taux est celui que le lycée pourrait avoir si les caractéristiques de ses élèves étaient les mêmes que la moyenne de l'académie ou du pays.
La différence entre les taux brut et attendu permet de déduire la "valeur ajoutée d'un établissement", valorisée par le ministère. Pour cela, les calculs prennent en compte l'offre de formation de l'établissement et les caractéristiques des élèves en termes d'âge, d'origine sociale, de sexe et, pour les lycées généraux et technologiques (LGT), de niveau scolaire (note aux épreuves écrites du brevet des collèges).
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