Le président de Montpellier, Louis Nicollin, a indiqué, vendredi, que "s'il pouvait prendre Courbis, il le prendrait", pour succéder à Jean Fernandez, qui a démissionné, jeudi, de son poste d'entraîneur.
Le patron emblématique de Montpellier veut ainsi répondre à l'attente du public de la Mosson qui, mécontent du choix de Jean Fernandez, avait réclamé le retour de Rolland Courbis lors du match face à Lorient.
"Vous savez bien que ce sont les supporteurs qui commandent. Comme ils veulent Courbis, si on peut le prendre, on le prendra. Au moins, ils ne nous casseront plus les couilles", a-t-il révélé devant plusieurs journalistes, au terme d'un entretien avec Michel Mézy, son conseiller, et Laurent Nicollin, le président délégué.
Louis Nicollin, qui a reçu jeudi deux candidats, a démenti tout contact avec Frédéric Antonetti, l'ancien entraîneur rennais (2009-2013), ou Raymond Domenech, ancien sélectionneur de l'équipe de France (2004-2010).
Rolland Courbis pourrait donc faire son retour à Montpellier qu'il avait sauvé de la relégation en National en mai 2007 avant de le ramener en Ligue 1 deux ans plus tard. En raison d'une brouille entre les deux hommes, Louis Nicollin n'avait pas reconduit le contrat de Rolland Courbis et avait engagé René Girard.
Depuis début novembre, Courbis, qui a connu sa dernière expérience en Ligue 1 en 2006 avec Ajaccio, a quitté le club de l'USM Alger qu'il avait rejoint en 2012.
Pour confirmer la tendance, Louis Nicollin a annoncé le recrutement de Stéphane Paganelli, qui n'était autre que le préparateur physique de Rolland Courbis durant ses deux saisons montpelliéraines. "Au moins, vous pouvez supposer beaucoup de choses," a-t-il dit en riant.
Alors que Montpellier occupe la 17e place de la L1, avec cinq points d'avance sur le premier relégable, Fernandez a annoncé jeudi sa démission au lendemain d'une défaite à domicile (2-0) face à Lorient, répondant à la volonté de Louis Nicollin.
Recruter Fernandez, "c'était une connerie, car il est noir comme du charbon. Il ne s'est jamais remis de son échec à Nancy", a conclu le président de Montpellier.