Le gouvernement a tranché. Toulouse, Lille, Rouen, Paris, Rennes, Strasbourg, Nantes, Orléans, Dijon, Bordeaux, Marseille, Lyon et Ajaccio deviennent les préfectures des 13 nouvelles régions françaises. 9 postes de préfets de région, dont celui de Montpellier, seront supprimés en 2016.
Le gouvernement devra confirmer les chefs-lieux de région définitifs avant le 1er octobre 2016, "après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015", selon le compte rendu du conseil des ministres. Les six régions qui n'ont pas été modifiées lors du passage de 22 à 13 régions en métropole ont conservé leur capitale historique.
Aujourd'hui, nous avons pris des décisions importantes concernant la réorganisation de l'Etat au niveau régional" a affirmé Manuel Valls.
Le Premier ministre a pris la parole, vendredi 31 juillet, à l'issue du dernier Conseil des ministres avant la pause estivale pour annoncer les 13 nouvelles capitales régionales, décidées dans le cadre de la réforme territoriale.
Au 1er janvier 2016, la nouvelle France des territoires sera pleinement effective", confirme le Premier ministre.
"Les chefs-lieux sont, à ce stade, provisoires, a rappelé le Premier ministre. Il appartiendra, en 2016, aux régions, de faire des choix et de confirmer les propositions." Le gouvernement devra également se prononcer sur les villes dans lesquelles siégeront les futurs conseils régionaux ainsi que les grands services de l'Etat.
Des suppressions de fonctionnaires annoncées partout en France
Neuf postes de préfets de région vont être supprimés dans le cadre de la nouvelle organisation territoriale, dont celui du Languedoc-Roussillon à Montpellier, selon le compte-rendu du Conseil des ministres, vendredi 31 juillet.
La suppression d'autant de postes de directeurs généraux d'agences régionales de santé a été annoncée. Pour notre région, ce sera celui de Toulouse.
"63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'Etat, ainsi que leurs états-majors" vont également disparaître.