Le gouvernement a tranché. C'est la ville de Toulouse qui a été désignée comme capitale de la future région, ce vendredi matin en conseil des ministres. Pour la répartition des compétences, les préfets de région en diront plus ce vendredi en fin d'après-midi.
Sans surprise, Toulouse sera la nouvelle capitale de la future région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, selon les décisions sur la nouvelle organisation territoriale arrêtées vendredi en Conseil des ministres.Outre Toulouse, Lyon, Bordeaux et Strasbourg, Lille, Rouen et Dijon ont également été choisies comme capitales régionales.
Le choix des nouvelles capitales régionales, dont la liste provisoire a été présentée en Conseil des ministres ce vendredi matin, "peut
en théorie encore bouger d'ici l'année prochaine", selon le secrétaire d'Etat André Vallini.
"Les capitales définitives seront fixées par le gouvernement après consultation des futurs conseils régionaux", a rappelé André Vallini sur RMC.
"Chacun défend son territoire, c'est légitime", a-t-il dit. "C'est tout à fait normal que les maires des villes qui pourraient ne plus être capitales régionales
se battent pour garder des services de l'Etat et nous allons profiter de cette réforme pour répartir les services de l'Etat de façon plus équilibrée encore". Les chefs-lieux définitifs doivent être fixés avant le 1er octobre 2016.
L'annonce officielle de la répartition des services de l'Etat a également été faite, ce vendredi, après le conseil des ministres. 9 postes de préfets de région et autant de postes de directeurs généraux d'agences régionales de santé (ARS) vont être supprimés dans l'hexagone dans le cadre de la nouvelle organisation territoriale, selon le compte-rendu du Conseil des ministres vendredi. "63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'Etat, ainsi que leurs états-majors" seront également supprimés.
Le détail pour notre future grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon doit être donné ce vendredi après-midi à Carcassonne dans l'Aude lors d'une conférence de presse du Prefet de région.
Selon Damien Alary, le président sortant de Languedoc-Roussillon, 5 administrations régionales actuelles sur 11 existantes siégeront toujours à Montpellier après la fusion des régions, le 1er janvier 2016. Il s'agit du rectorat coordinateur, de l'Agence régionale de santé (ARS), des affaires culturelles (DRAC), de la jeunesse, les sports et la cohésion sociale et enfin la chambre régionale des comptes.