Un ULM qui tractait une banderole publicitaire le long du littoral est tombé à l'eau, ce dimanche, vers 17h30. Il s'est abîmé au large de Sérignan dans l'Hérault. Le pilote de la société Aéro média services, basée à Sauvian, est légèrement blessé.
L'appareil est tombé à l'eau à 50 mètres du bord, au large de la plage des Orpellières à Sérignan plage. Les secours ont donc pû intervenir très vite.
Le pilote âgé de 70 ans a été repêché par les secouristes et ramené sur le rivage.
Il est légèrement blessé, il souffre d'un traumatisme crânien et de plusieurs contusions, notamment aux jambes.
Ce pilote était pourtant très expérimenté. Ses jours ne sont pas en danger, selon son employeur, que nous avons pu joindre, vers 18h30.
Une enquête de gendarmerie est ouverte.
La plage a été fermée à cause de la brume épaisse.
©F3 LR
Les ULM publicitaires de Sauvian
Depuis deux mois, ils n'arrêtent pas. Les ULM de la société Aéro média services survolent les plage de Méditerranée avec leur banderoles publicitaires.
Leur bourdonnement fait partie du paysage de nos vacances. Plusieurs fois par jour, quand les conditions météo s'y prêtent, des ULM survolent nos plages. Un dérangement ? Pas si l'on en croît les vacanciers, plutôt un amusement.
Depuis 1983, les ULM publicitaires décollent de la base de Sauvian. Toute la journée, les six pilotes multiplient les changements de banderoles. Le timing est serré : la saison ne dure qu'un peu plus de deux mois.
Impossible de se poser avec les panneaux, il faut donc les larguer, avant d'atterrir pour accrocher une nouvelle publicité et redécoller. Durée de la manoeuvre : 5 minutes maximum. Les pilotes passent parfois plus de huit heures dans les airs.
A un peu moins de 300 euros, l'heure de vol, le tarif des publicités aériennes est plutôt intéressant comparé à d'autres supports. Et l'impact est incomparable : entre juillet et août, plusieurs millions de personnes fréquentent chaque jour les plages survolées par les ULM.
Il reste encore un petit mois de travail pour la société, qui rangera ses engins mi-septembre. De 12 employés estivaux, elle passera à 4 salariés pour toute la durée de l'hiver.