Le projet LGV entre Montpellier et Perpignan, dont le chantier a été repoussé à 2030 par le gouvernement en juin, s’insère dans le corridor méditerranéen et transeuropéen soutenu par Bruxelles, avec à la clef des subventions. Idem pour le courtournement Nîmes-Montpellier doté de 100 millions.
L’Union européenne confirme le caractère prioritaire de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan
Réunissant, jeudi, en Estonie les ministres des Transports de l’UE, la Commission européenne a présenté neuf projets de réseaux transeuropéens auxquels elle va consacrer 26 milliards d’euros, montant alloué pour les Transports dans le budget européen 2014-2020.
Parmi les neuf projets retenus figure le corridor Méditerranée (de l'est de la péninsule ibérique, Barcelone – Italie – Hongrie - Ukraine) dans lequel s’inscrit le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan. La décision de l’Union européenne vient donc confirmer tout l’intérêt de cet projet, tel que la Région l’a défendu.
L’intérêt affirmé par Bruxelles pourrait, si le gouvernement français en fait aussi une priorité, permettre de faire disparaître le chaînon manquant qui est donc, entre Montpellier et Perpignan, clairement identifié dans le réseau transeuropéen.
L'Union européenne donnera 104 millions pour le contournement Nîmes-Montpellier
Suite à la réunion organisée, en Estonie, la région Languedoc-Roussillon, a par ailleurs eu confirmation, auprès du gouvernement français, que l’Union européenne était prête à consacrer une enveloppe complémentaire de 104,4 millions d'euros au contournement de Nîmes- Montpellier.
La Région a plusieurs fois rappelé que ce CNM n’est que la première étape de la liaison à grande vitesse vers l’Espagne.