Trois des 4 hommes suspectés d'avoir participé au viol collectif d'une jeune fille vendredi dernier à Montpellier viennent d'être placés sous mandat de dépôt. Ils sont poursuivis pour viol. Le 4ème suspect, l'un des mineurs, à été relâché mais placé sous contrôle judiciaire.
Déférés ce matin au parquet de Montpellier, 3 des 4 hommes suspectés de viol collectif, vendredi dernier dans le quartier de las Rébès, ont été placés en détention préventive. Le quatrième suspect, l'un des deux mineurs, est poursuivi pour non empêchement de crime. Il a été relâché mais placé sous contrôle judiciaire.
Une information est ouverte pour viol en réunion sur personne vulnérable. La victime est une jeune fille de 19 ans, fragile et sous curatelle.
Les suspects sont deux majeurs agés respectivement de 18 et 26 ans et deux mineurs de 13 et 16 ans.
L'enquête d'Olivier Brachard et Valérie Banabéra.
•
©F3LR
Le maire de Montpellier demande l'évacuation de la ZAD
Le fait divers est sordide. Mais la conférence de presse organisée par Philippe Saurel dans la foulée a surpris tous les journalistes présents. En effet le maire de Montpellier, accompagné de Claudine Frêche pour ACM Habitat, a annoncé que la société de gestion des logements sociaux comptait porter plainte...non pas contre les agresseurs de la jeune fille mais contre l'occupation illégale du terrain, qui selon lui, est à l'origine de troubles à l'ordre public.
Il l'a dit au micro de France 3 Languedoc-Roussillon.
Olivier Brachard et Valérie Banabéra ont assisté à l'interview du maire de Montpellier.
•
©F3LR
Une intervention surprenante et qui fait polémique. En effet, Il n'y a, à ce stade de l'enquête, aucun lien entre les zadistes et les suspects mis en examen. Si l'on en croit les premiers éléments de l'enquête, non seulement les zadistes de las Rébès ne seraient pas responsables de ce viol en réunion, mais d'après les témoignages, ce sont eux qui auraient fait fuir les agresseurs et appelé les pompiers à la rescousse pour prendre en charge la victime.