La rentrée scolaire est marquée par un protocole sanitaire strict. La rectrice d'Académie a détaillé ces modalités. Certains parents sont inquiets de voir leurs enfants non-vaccinés évincés de la classe en cas de cas positif au covid dans leur classe. Ils se sont rassemblés devant le rectorat.
Finies les vacances, les élèves retrouvent le chemin de l'école ce jeudi. Une rentrée scolaire marquée par un protocole sanitaire strict et des parents, pour certains, inquiets de voir leurs enfants non-vaccinés évincés de la classe lors de cas positif-covid dans leur classe. Ces parents d'élèves étaient rassemblés cet après-midi devant le rectorat de Montpellier.
Dans l'Académie de Montpellier, 62 % des12-18 ans ont déjà reçu une première dose de vaccin, 40 % un shéma vaccinal complet. Si un cas de covid est déclaré dans une classe, ces collégiens ou lycéens pourront poursuivre les cours en présentiel. A contrario, les élèves qui ne sont pas vaccinés seront considérés comme cas contact. Ils devront s'isoler une semaine et suivre les cours en distanciel.
" On n'est pas considéré comme cas contact si tout le monde porte le masque dans une salle de classe. Seuls les cas contacts, c'est à dire ceux qui se seront retrouvés sans masque, par exemple au moment de la restauration scolaire et s'ils ne sont pas vaccinés seront en continuité pédagogique à distance, " précise Sophie Béjean rectrice de l'académie de Montpellier.
[#EnDirect] Assurer une #Rentrée2021 sereine, accueillir les élèves de la maternelle à la terminale
— Académie Montpellier (@acmontpellier) August 30, 2021
?#VacancesApprantes=
8 000 jeunes accueillis
?Assurer la protection de tous= protocole sanitaire
?Réussite des 493 185 élèves
?Faciliter la vaccination
?#ContinuitéPédagogique pic.twitter.com/vzt148DDx4
Des parents déterminés
Un dispositif différencié donc selon le shémas vaccinal de l'élève. Des mesures qui exaspèrent les parents qui ont fait le choix de ne pas imposer la vaccination à leurs enfants. " Vacciné ou pas vacciné, si on est porteur du covid, on le transmet quand même ! De nous dire que c'est parce qu'on sera vacciné que l'on protégera les autres, je suis pas forcément convaincue, " témoigne Lenaïck Launais, mère de colégiens et lycéens.
"Il est bien clair que si cela ne passe pas par mon médecin traitant ou un pédiatre, mon enfant ne sera ni testé ni piqué au sein de son établissement, " renchérit Sandra, mère de collégien.
Certains professeurs sont venus apporter leur soutien aux parents d'élèves rassemblés devant le rectorat. " Vacciner des jeunes de 12 ans à 18 ans, cela n'a pas de sens sanitairement, de mon point de vue . Les adultes et les personnes à risques sont déjà vaccinés et ont fait le choix de se vacciner. En terme de bénéfices-risques on fait prendre plus de risque et on fait des clivages dans nos classes. On peut se retrouver avec des élèves que l'on peut potentiellement exclure de cours, c'est inacceptable," explique Patrick Dubarry, professeur de collège et parent d'élèves.
Dans chaque établissement scolaire, des équipes mobiles d'infirmiers proposeront la vaccination aux élèves. Il suffit de l'accord d'un seul parent pour les adolescents agés de 12 à 15 ans. Pour ceux qui ont 16 ans ou plus, aucun accord parental n'est nécessaire.