Après les commissariats de Sète et d'Agde, celui de Montpellier est touché par un grand nombre d'arrêts de travail pour "burn-out" ou "dépression", un mouvement collectif pour protester contre leurs rythmes de travail.
Les chiffres diffèrent. Selon la direction départementale de la sécurité publique, police secours dénombrait 10 absents sur 17, selon le syndicat SGP Police-FO 7 sur 25. Et les absences pourraient être encore plus importantes demain vendredi.
Il y a une quinzaine de jours, 150 policiers héraultais avaient saisi médecine du travail et psychologues. "Après le rejet total par la direction centrale de l'aménagement d'horaires que nous avions préconisé pour permettre aux policiers de mieux concilier vie professionnelle et familiale, nous ne sommes pas surpris par ce mouvement qui est amené à s'étendre", assure Bruno Bartocetti, responsable syndical SGP Police-FO.
Concilier vie professionnelle et familiale
Ce dernier explique qu'actuellement les policiers ne disposent que d'un week-end complet libre sur six alors que l'aménagement proposé à la hiérarchie aurait permis de bénéficier d'un week-end sur deux, notamment en allongeant les heures de travail quotidiennes."Aujourd'hui par ce +burn-out collectif+, les policiers expriment une colère et essaient de se faire entendre", souligne Bruno Bartocetti. "La coupe est pleine, il y a un échec et il est du côté des représentants de l'administration et non des policiers".