S'il est encore trop tôt pour parler de 8ème vague, il faut continuer à rester vigilants souligne Olivier Catelinois, un des épidémiologistes de Santé Publique France
Voilà deux semaines que la rentrée est passée et avec, son lot de retrouvailles et de reprises en tous genres. Pendant ce temps, les autorités de santé continuent de scruter les chiffres du Covid : pour le moment le taux d’incidence est encore bas, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il faut relâcher la vigilance.
En Occitanie, Santé Publique France note que le taux d'incidence du Covid se stabilise. Cette semaine, la moyenne est de 181 cas pour 100 000 habitants.
Pour autant, le service relève une certaine disparité entre les 13 départements occitans : en Ariège, en Haute Garonne, dans le Gers et les Hautes Pyrénées, ce taux d’incidence augmente. Mais, souligne Olivier Catelinois, épidémiologiste, “ces départements étant moins peuplés, il est logique que ce taux d’incidence augmente plus puisqu’il est calculé au prorata de la population”.
Sur Twitter la semaine dernière, Santé publique France faisait un point sur la circulation des variants.
Avec la rentrée scolaire, le nombre de cas prend inévitablement plus d’ampleur, notamment chez les enfants. Il faut donc garder un œil sur ces chiffres pour voir si cette tendance se maintient dans le temps car il est “encore un peu tôt pour tirer des conclusions”.
Au programme : veille et vigilance
Pour le moment, il n’y a pas d’alerte mais il faut rester vigilants. Afin d'évaluer l’évolution de l’épidémie, on utilise l’indicateur R effectif. Il calcule une moyenne du nombre de personnes contaminées pour un malade. Au-dessus de R=1, l'épidémie progresse.
En Occitanie, la semaine dernière, le R effectif était de 0,86 pour 0,94 cette semaine. Pour autant, Olivier Catelinois explique que cela n'annonce pas forcément une hausse des chiffres sur la semaine à venir.
Il est encore un peu tôt pour parler de 8ème vague
Olivier Catelinois, épidémiologiste à Santé publique France
Avec la rentrée, les autorités de santé s’attendent à une potentielle reprise de l'épidémie. Aussi, les médecins, les pharmaciens et l’éducation nationale sont sur leurs gardes : elles assurent un suivi continu et quotidien afin de “déceler les pics le plus vite possible pour mettre en place un protocole”.
Rester prudents
Une chose est sûre, il faut continuer de protéger les personnes à risque, comme le rappelait la semaine dernière François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention.
Sur Twitter, le Ministère de la Santé et de la Prévention insiste sur les plus gros risques qu'ont les personnes fragiles à développer une forme grave de la maladie.
Pour cela, quoi de mieux que de bien se faire dépister et de bien respecter les gestes barrières, notamment en présence des personnes plus susceptibles de développer une forme plus grave de la maladie.
Le Covid n’est pas derrière nous, il continue de circuler et on le sait
Olivier Catelinois, épidémiologiste à Santé publique France