Montpellier conforte sa 7e place nationale, selon l'Insee. La population augmente fortement dans l’Hérault, département très attractif. Dans la Métropole montpelliéraine, plusieurs communes enregistrent également une très forte croissance, comme Saint-Jean-de-Védas, Castelnau-le-Lez, Restinclières et Juvignac.
Montpellier a le vent en poupe ! Selon le dernier recensement de l'Insee, publié le 19 décembre, la 7e commune de France comptait 307 101 habitants en 2022.
Avec Toulouse, Toulon et encore Nantes, elle fait partie des villes françaises qui enregistrent le plus fort taux de croissance démographique.
Les jeunes l'ont plébiscité l'an dernier : classée numéro un des meilleures villes étudiantes grâce à son large éventail de formations, d'infrastructures de santé et la gratuité de ses transports.
Quant à la métropole montpelliéraine, ses 31 communes s'approchent des 500 000 habitants (480 915 selon le dernier recensement). En tête du classement : Saint-Jean-de-Védas qui a gagné près de 4000 habitants supplémentaires en moins de 10 ans, Juvignac et Castelnau-le-Lez progressent aussi à un rythme soutenu.
L’Hérault, un département à la démographie très dynamique
La population augmente en flèche dans l’Hérault, plus particulièrement donc dans la métropole de Montpellier. Selon l'Insee, si cette tendance démographique se maintient, la population continuerait d’augmenter d’ici 2035, mais ensuite "l’excédent migratoire faiblirait et les décès seraient supérieurs aux naissances".
L'Insee prévoit des dynamiques différentes selon les territoires : c'est le secteur de Montpellier qui devrait absorber la moitié de la hausse du nombre de ménages, mais les territoires du Pic Saint-Loup et du Cœur d’Hérault connaîtraient des croissances supérieures.
Avec plus de 1 200 000 personnes résidant en janvier 2021, l'Hérault était le département de France métropolitaine où la population a augmenté le plus rapidement entre 2015 et 2021, à égalité avec la Haute-Garonne (+1,2 % par an).
Les naissances y sont plus nombreuses que les décès. Son excédent migratoire est puissant (+1,0 % par an) en raison d’arrivées très supérieures aux départs.
Le nombre de ménages, qui correspond au nombre de logements occupés en tant que résidences principales, progresse encore plus vite que la population : +1,8 % par an entre 2015 et 2021.
Une tendance qui pourrait s'inverser ?
Jusqu'à présent, ce sont surtout les jeunes et les cadres qui sont attirés par l'ancienne capitale régionale, réputée pour sa douceur de vivre, son dynamisme et son climat.
Grâce à sa métropole, l’Hérault attire beaucoup de jeunes (étudiants ou actifs) : 42 % des entrants dans le département ont entre 18 et 29 ans. Cette proportion monte à 58 % dans le Montpelliérain. Les personnes de 65 ans ou plus représentent 10 % des arrivées dans l’Hérault.
Néanmoins, relativise le rapport de l'Insee "la pénurie de foncier disponible pourrait contribuer à ralentir l’arrivée de nouveaux habitants dans les territoires déjà densément peuplés. Le changement climatique pourrait aussi rendre moins attractives les villes du sud de la France confrontées à la fois à des épisodes de fortes chaleurs plus fréquents, à des désordres climatiques plus intenses et à des tensions sur les ressources en eau".
L'hypothèse de voir toujours plus de monde s'installer dans l'Hérault pourrait donc être revue en fonction de ces évolutions.