Canicules, inondations, gel, les viticulteurs sont touchés de plein fouet par les bouleversements climatiques. A Saint-Geniès-des-Mourgues au nord-ouest de l'Hérault, une exploitation a fait évoluer ses pratiques.
Rémi Dumas, jeune viticulteur d'une trentaine d'années dirige une exploitation de 35 hectares à Saint-Geniès-des-Mourgues au nord-ouest de l'Hérault. Avant lui, son père et son grand-père cultivaient ces vignes. Une histoire familiale, des pratiques d'antan qu'il a fallu adapter face au dérèglement climatique.
On essaye de réduire les produits phytosanitaires et de travailler différemment pour faire moins de passages de tracteurs et laisser la nature respirer. Par exemple, je laisse l'herbe à partir du mois de juillet jusqu'en mars.
Rémi Dumas, viticulteur
L'enherbement favorise l’infiltration de l’eau de puits en profondeur dans le sol, le maintien de l'humidité et permet un meilleur rendement des vignes.
Une station météo
Le viticulteur Rémi Dumas, également vice-président des Jeunes agiculteurs, s'est aussi dôté d'une station météorologique au milieu de sa parcelle afin d'anticiper au mieux les prévisions climatiques.
Les détails dans ce reportage réalisé par Karine Zabulon et Yannick Le Teurnier :
Dans les Pyrénées-Orientales, les viticulteurs tentent aussi de s'adapter à une sécheresse qui sévit depuis plus de deux ans et qui a d'importantes conséquences sur les vignes.
Devant les 400 participants des Rencontres Nationales des vignerons indépendants à Thuir, Marceau Bourdarias, formateur a expliqué fin mars que certains gestes pourraient aider la plante à surmonter des périodes aux conditions climatiques extrêmes.Comme adapter la taille des vignes face au manque d'eau.