Fin de la trêve hivernale : "Répondez à cette famille, qu'est ce qu'elle devient", l'association Droit au logement se bat auprès des délogés

C'est la fin de la trêve hivernale depuis le 1er avril : les occupants des logements peuvent-être expulsés s'ils ne sont pas en règle. Une situation qui donne encore plus de travail au DAL, une association qui aide les familles à obtenir un toit digne.

Comme chaque année, depuis le 1er avril, c'est la fin de la trêve hivernale. Dès lors, les occupants des logements peuvent-être expulsés s'ils ne sont pas en règle.

Ce matin, c'est une famille albanaise de quatre enfants qui doit quitter son logement au plus vite.

"Répondez à cette famille, qu'est ce qu'elle devient ? Tant qu'on a pas de réponse, on reste là", assène Sébastien Allary, le responsable du Droit au logement (DAL) qui s'est rendu devant les locaux de la Maison de la solidarité du Conseil départemental pour aider la famille à trouver une solution.

Cette situation n'est pas rare et l'association doit mener de nombreux combats similaires en cette période de crise économique.

Assurer le droit à l'hébergement

"Notre but c'est d'assurer le droit au logement et de le défendre. C'est d'éviter toutes formes d'expulsion et de défendre les locataires en difficulté", explique-t-il.

D'autant que selon l'association, se battre pour le droit au logement pour tous, c'est éviter la prolifération de squat et de marchand de sommeil.

Sur Twitter, l'association appelait à manifester samedi 1er avril un peu partout en France pour défendre ce droit au logement.

"Le loyer représente 35% du budget des ménages"

Selon Sébastien Allary, une des solutions face à cette problématique du logement, c'est de s'intéresser à la provenance des dettes de loyer au lieu "d'enfermer les gens dans des caricatures de mauvais payeurs ou de gens de mauvaises foi".

Souvent, les gens dépensent la plupart de leur argent dans des besoins essentiels et immédiats. Alors, ils sont obligés de rogner sur le budget du logement et c'est ce qui crée des dettes de loyer.

Sébastien Allary - porte-parole de l'association droit au logement 

Aussi, l'association qui veut défendre les droits des plus précaires en appelle aux pouvoirs publics, à l'Etat et aux collectivités pour qu'il n'y ait plus d'expulsion possible sans relogement.

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