Face à la disparition de volatiles, à Ganges, dans l’Hérault, des bénévoles œuvrent dans un centre de soins pour les animaux pour essayer de repeupler nos campagnes d’oiseaux sauvages. Nos reporters sont allés à la rencontre de ces bénévoles.
Depuis plusieurs années, on assiste à la disparition de nombreuses espèces endémiques de notre faune sauvage. Deux études au plan national ont été réalisées par le CNRS et le musée d’histoire naturelle. Par ces études, les scientifiques veulent alerter sur ces disparitions, un tiers des oiseaux a disparu en quinze ans, mais aussi sur les causes de ces disparitions : urbanisation et aussi les pollutions liées à l’usage d’insecticides notamment.
Dans l’Hérault, des militants citoyens oeuvrent au quotidien pour réparer les lieux d’habitat mais aussi la faune sauvage endommagée par l’homme. A Ganges, un hôpital a vu le jour onze ans plus tôt. Aux commandes, Marie Pierre Puech, vétérinaire. Dans cet hôpital, les soins concernent pour près de 80% des oiseaux et 20% des mammifères. Cette année 2018 l’hôpital de Ganges a accueilli 1000 animaux de plus que l’année dernière.
Le reportage de Pascaline Arisa et Cédric Métairon.
Rétablir la faune sauvage, ce défi réclame l’implication de tous, à commencer par les agriculteurs décrié pour leur utilisation des pesticides. Sébastien, par exemple, éleveur à Notre Dame de Londres a installé un nichoir à chouette pour réguler les rongeurs, selon lui, plus besoin de morts aux rats :
C’est plus naturel, plus écologique, on ne peut pas penser seulement productivité.
Comme lui plus d'une soixantaine d'entre eux sur le territoire ont installé des nichoirs tous conscients que la biodiversité est un indicateur de bonne santé pour les animaux mais aussi pour les hommes.