Le local du député La République En Marche, Jean François Eliaou, a été vandalisé vendredi 18 décembre dernier. Serrure fracturée, affiches placardées : c'est la deuxième fois en quinze jours. Un acte "intolérable" pour le député qui a déposé plainte.
"Je ne tolère pas le vandalisme et la mise en danger de mon équipe et de notre voisinage", déclare le député de l'Hérault La République En Marche, Jean-François Eliaou dans un communiqué.
Vendredi 18 décembre, sa permanence située sur la commune de Gignac a été vandalisée.
En démocratie ces méthodes sont intolérables. La liberté d’expression n’autorise en aucun cas la violence et la menace, a fortiori anonyme. Mes prises de position sont publiques, comme mes travaux parlementaires, et je ne refuse jamais le dialogue.
Sur la porte d'entrée des affiches ont été collées. Sur les photos publiées sur sa page Facebook, on peut notamment y lire "députés en résidence surveillée".
Messages anonymes
Pour le député déjà victime de vandalisme le 4 décembre dernier, s'en est trop. "Nous sommes en colère parce que ça nous empêche de travailler, il y a aussi un sentiment d’insécurité et d’incompréhension puisque ce sont des messages anonymes", explique Edith Schmitt, membre de l'équipe parlementaire.
Selon elle,"il y a un amalgame qui est fait puisque Monsieur Eliaou est député En marche". Le 4 décembre, les affiches placardées sur les locaux de la permanence faisaient référence à la loi "sécurité globale" portée par le gouvernement.
Jean-François Eliou a déposé plainte.