Guerre en Ukraine : l'angoisse d'une famille franco-ukrainienne, près de Montpellier

Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Union européenne se dit prête à accueillir les réfugiés fuyant ce conflit. Un soulagement pour une famille franco-ukrainienne installée à Saint-Aunès, dans l'Hérault, qui tente de faire sortir les siens du pays.

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Dans leur maison de Saint-Aunès, près de Montpellier, Hervé et Léna son épouse ukrainienne sont sous le choc depuis jeudi, 6 heures du matin.


L'armée russe a attaqué l'Ukraine à l'aube. La sœur de Léna, qui habite à Kiev, a fui la ville avec ses trois enfants dès les premiers bombardements.

On s’attendait pas à ce que Poutine vienne jusqu'à Kiev, on était loin d’imaginer ça !

Léna Iffrig

Ukrainienne vivant à St Aunès

Combats meurtriers

Partis à huit personnes, dont cinq enfants, dans une voiture, la famille de Léna tente de rallier la maison familiale à la frontière polonaise. Léna, ancienne institutrice en Ukraine et son mari tentent de les joindre en vain par téléphone. Les réseaux sont saturés.

Jeudi après midi, seule Katerine, une amie de Léna, a répondu au téléphone. Elle reste confinée dans son appartement du centre-ville de Kiev, terrorisée par le bruit incessant des bombes.

"Les Ukrainiens, c'est un peuple qui a toujours été maltraité, l'histoire se reproduit", soupire Hervé Iffrig, le mari de Léna.

Des combats meurtriers entre Russes et Ukrainiens se sont déroulés ce jeudi jusqu'aux portes de Kiev, suite du déclenchement par l'armée de Vladimir Poutine d'une attaque massive contre l'Ukraine, avec frappes aériennes et invasion terrestre.

Un première journée de l'offensive, qualifiée de "succès" par le ministère russe de la Défense, a fait en quelques heures plusieurs dizaines de morts, provoquant un tollé dans la communauté internationale, en particulier côté occidental.

Face à ces terribles nouvelles, aujourd'hui Léna n'a qu'un seul objectif : pouvoir accueillir sa sœur et ses neveux chez elle à Saint-Aunès ces prochains jours, loin de la fureur d'un pays désormais en guerre.

Mais ce vendredi, en début de matinée, la famille n'avait toujours pas pu passer la frontière entre l'Ukraine et la Pologne.

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