À la veille de la journée de la lutte contre le harcèlement scolaire, une dizaine d'élèves ont été reçus pour une table ronde à Paris au ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse à Paris. Deux élèves représentaient le collège Fontcarrade de Montpellier.
Noah et Sixtine, élèves en troisième et quatrième au collège Fontcarrade de Montpellier, ont partagé leurs avis et leurs expériences à propos du harcèlement scolaire avec une dizaine d'autres élèves venus de différentes académies. Ils se sont fait porte-parole des collégiens qu'ils côtoient au quotidien lors de l'échange avec le Ministre Pap Ndiaye et Brigitte Macron sur la question.
"Les enfants ont parlé librement, sans tabou, c'était un contact humain" reconnaît El Houssine Moutaouadhia, le principal du collège Fontcarrade.
La vidéo de l'échange était publiée en direct sur Twitter, via le compte du Ministre de l'Éducation qui écrivait à nouveau #NonAuHarcèlement.
Des élèves "ambassadeurs" et porte-paroles
Avec la mise en place du programme pHARe, plan de prévention du harcèlement dans les écoles et les collèges, des élèves appelés "ambassadeurs" font le lien entre les jeunes harcelés et les équipes éducatives.
Au collège de Fontcarrade, dix élèves ont ce rôle d'ambassadeurs. C'est ce petit groupe qui a élu deux collégiens volontaires comme porte-paroles pour se rendre au Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse à Paris et rencontrer le Ministre Pap Ndiaye et Brigitte Macron pour leur parler de la situation, sur le terrain.
"J'avais un peu de stress, de leur parler et d'être assis à côté d'eux mais je suis resté moi-même" explique Noah, élève en troisième. Pour Sixtine, élève en classe de quatrième, cette rencontre est un moyen de sensibiliser les élèves.
En communiquant, on peut changer les choses et dire "Stop".
SixtineElève en quatrième au collège de Fontcarrade
Lors de l'année scolaire 2021-2022, le collège de Montpellier s'était démarqué grâce à son équipe d'élèves ambassadeurs qui avait réalisé une vidéo pour le concours "Non au harcèlement". Cette dernière avait reçu le prix académique et national de la catégorie prix spécial cyber harcèlement.