Une grève a début ce matin du 9 novembre au collège Lo Trentanel de Gignac (Hérault), près de Clermont-l'Hérault. Les enseignants et parents d'élèves entendent ainsi montrer leur désaccord sur la nomination d'un nouveau principal sous le coup d'une enquête interne pour harcèlement.
L'arrivée d'un nouveau pricipal au collège Lo Trentanel de Gignac (Hérault) n'est pas du goût de tout le monde. Ce 9 novembre, la grande majorité des personnels de l'établissement se sont mis en grève, avec l'appui des parents d'élèves, afin de protester contre le décision du rectorat de remplacer le principal du collège. Une assemblée générale s'est tenue dans la matinée, annulant ainsi tous les cours.
Le nouveau chef d'établissement nommé à Gignac arrive d'un collège de Montpellier où il a connu deux ans de conflit avec des enseignants qui réclamaient son départ. Il fait l'objet d'une enquête pour harcèlement.
Besoin de stabilité
"On considère que ces méthodes sont inadmissibles, estime Lise Frésard, professeure d'histoire déléguée SNES. On ne peut pas résoudre le problème d'un collège en les déplaçant dans le collège d'à côté. Dans le contexte sanitaire actuel, on a vraiment besoin de travailler sereinement.(...) Le chef d'établissement (par intérim, ndlr) actuel nous apporte la stabilité dont nous avons besoin."Un représentant du rectorat est arrivé en milieu de matinée pour échanger avec les grévistes. Les résultats de l'enquête visant le nouveau principal ne seront pas connus avant janvier.