Interdite à cause d'une trop forte concentration de cyanobactéries, la baignade à nouveau autorisée dans le lac du Salagou

Drapeau vert au bord du lac du Salagou ! L’alerte de niveau 1, lancée il y a deux semaines à cause d’une trop forte concentration de cyanobactéries, a enfin été levée ce mardi 27 août. Les analyses sont revenues à la normale, sans que l'on connaisse encore les causes réelles de ce phénomène naturel.

Cette alerte aux cyanobactéries était tombée au plus mauvais moment pour l'économie touristique : juste avant le grand week-end du 15 août et en plein cœur de la saison estivale.

Il y a deux semaines, les seuils de concentration des cyanobactéries ayant été dépassés sur six des neuf points de prélèvement dans l'eau du lac du Salagou, le département, propriétaire du site, avait déconseillé la baignade, y compris pour les animaux, et ce jusqu'à nouvel ordre.

Celles et Clermont l'Hérault, les deux communes qui possèdent des plages surveillées au bord du lac, avaient donc pris des arrêtés municipaux pour interdire ce loisir si prisé dans le secteur. 

Ce mardi 27 août, les taux étant retombés dans la norme, l'alerte a pu être levée. La baignade n'est donc plus déconseillée : "les dernières mesures de chlorophylle A-cyanobactéries réalisées ce matin font état d’un retour à la normale (concentration en dessous du seuil pour l’ensemble des points mesurés)" peut-on lire sur la page Facebook du grand Site Salagou-Cirque de Mourèze. 

 

Une première en 5 ans

La présence de cyanobactéries dans l'eau est un phénomène naturel qui demeure anodin, sauf en cas de toxicité.

Les analyses effectuées ces 15 derniers jours par le syndicat mixte du Grand Salagou ont montré qu'il n'y avait finalement aucune toxicité, mais le temps que les résultats des échantillons arrivent, c'est le principe de précaution qui prime et la baignade a été interdite pendant ces deux dernières semaines.

"Depuis 5 ans que nous effectuons ces prélèvements, c'est la première fois que l'on voit des taux de concentration pareils" explique-t-on par téléphone au syndicat mixte. "Il ne s'agit pas d'une pollution, mais de causes multifactorielles qui restent encore difficiles à isoler". 

En attendant, à cause de l'interdiction de baignade prise par arrêté municipal, nombre de touristes ont levé le camp, regrette Joëlle Goudal, la maire de Celles. Et cette bonne nouvelle arrive un peu tard, à une semaine de la rentrée scolaire.

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