Les fédérations CGT et FO du secteur du transport routier ont appelé à la grève à partir de dimanche soir 22h et pour une durée indéterminée. Ils veulent par cette grève, défendre le pouvoir d'achat, qualifiant de "miettes" les mesures annoncées mardi 4 décembre par le Premier ministre.
Aire d'Ambrusum sur l'autoroute A9 : c'est une des rares stations service avec du gasoil, ici les camions sont nombreux.
Même si les conducteurs ne souhaitent pas s'exprimer, certains nous racontent comment ils subissent les événements. Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", ils vivent au jour le jour la mobilisation, entre blocage et recherche de carburant.
Pas d'appel des fédérations patronales
Les fédérations patronales de transporteurs ne devraient pas participer au mouvement. Alors si des chauffeurs font grève, ils le feront sans camion. Ce qui limite les capacités de blocage.
D'ailleurs, le peu de chauffeurs qui acceptent de répondre à nos questions ne comprennent pas le préavis de grève de dimanche :
Là, je pense que les syndicats sont à côté, on verra bien de toute façon" explique un des chauffeurs.
En effet, ce préavis met en avant la suppression des majorations d'heures supplémentaires. Hors ça n'est pas le cas, les heures supplémentaires sont toujours payées de la même façon.
Les syndicats CGT et FO n'ont pas répondu à nos demandes d'entretien, ils devraient être reçus jeudi 6 décembre, par la ministre des Transports.