Les principaux porteurs de la torche de la flamme olympique le 13 mai ont été annoncés par la ville de Montpellier. Parmi eux Kevin Mayer, double médaillé d'argent du décathlon aux JO en 2016 et 2021. Objectif pour tous : favoriser la pratique du sport.
Le département de l'Hérault a refusé de financer la venue de la flamme. "C'est son droit le plus absolu," assure le maire de Montpellier. Mais lorsque Mickaël Delafosse reçoit un appel de Millau pour partager les frais, il entraîne avec lui Sète pour faire une proposition originale, la seule sur le territoire, à Tony Estanguet, le président de France 2024, chargé de l'organisation du parcours de la flamme. Bingo ! La proposition des trois villes est validée. Montpellier prendra à sa charge 160.000 euros des 200.000 euros demandés.
13 km à Montpellier
Le lundi 13 mai, la flamme va parcourir 23,48 km entre Millau (4,3 km), Sète (6,2 km) et Montpellier 13 km avec trois relais.
2,4 km
Départ: 15h25, place du soleil à Juvignac
Arrivée : 16h Sanofi, quartier Pierre Vives à Montpellier
1,3 km
Départ : 16h50 Arc de Triomphe
Arrivée: 17h10 Place de la Comédie
9,3 km
Départ: 17h15 Château de la piscine
Arrivée : 19h30 Place de l'Europe (site de la célébration finale)
À Montpellier, une centaine de personnes vont pouvoir porter la flamme désignée par le comité organisateur ou les partenaires. La ville a dévoilé ses heureux élus. Ils sont six. En guest star Kevin Mayer, double médaillé d'argent aux JO en 2016 et 2021 en décathlon: "La flamme, c'est un symbole. Elle symbolise ce qui nous fait vibrer et je vibre à travers le sport."
La flamme, c'est un symbole. Elle symbolise ce qui nous fait vibrer et je vibre à travers le sport
Kevin Mayer
Il y a aussi Brice Maurel, joueur de rugby fauteuil, Luan Mazet-Vignaud, paratriathlète, Pascale Cances, ancien joueur professionnel de rugby, Lucie Miramond, ancienne vice-championne du monde de VTT trial et Safi N'Diaye, ancienne joueuse professionnelle de rugby au MHR: "Je veux montrer à toutes les filles qui ont envie de faire du sport de tenter l'expérience, d'oser faire les choses parce que le sport ça n'apporte pas qu'un bien-être au niveau de la santé. Moi, ça m'a aussi émancipé".
"L'objectif, c'est plus de licenciés, plus de bénévoles, plus de terrains à construire et à réaliser pour favoriser ce qui fait société autour du sport," assure le maire de Montpellier.
La ville, centre de préparation des jeux, va aussi accueillir de nombreuses délégations étrangères.