Vendredi midi, le mouvement Extinction Rebellion de Montpellier a pénétré sur le chantier du Lien, à Grabels, pour mener une action de blocage. Le département de l'Héraut s'insurge contre ce nouvel acte de vandalisme.
La nouvelle action coup de poing du mouvement Extinction Rebellion de Montpellier a fait réagir le Département de l'Hérault.
La semaine dernière, les opposants à ce contournement routier de l'agglomération montpelliéraine se sont introduits sur le site fermé réservé au concassage des matériaux et ont dégradé des engins, avec pour conséquence "de fortes perturbations dans le déroulement des travaux" fait savoir le département de l'Hérault par communiqué.
Depuis le démarrage des travaux du chantier du LIEN, de nombreux actes de vandalisme sont observés régulièrement, voire d’agressions en direction des équipes des entreprises réalisant le chantier.
Conseil départemental Hérault
Selon le Département, "ce projet, très attendu par la population, est déclaré à la fois utilité publique et d’intérêt majeur."
Incompréhension mutuelle
Selon les militants d'Extinction Rebellion, ce contournement, qui va détruire 40 hectares de terres agricoles et mettre en péril près de 140 espèces végétales et animales protégées, risque aussi d'induire un trafic supplémentaire.
Argument auquel le Département répond que le concasseur visé par les jets de peinture permet de préserver les ressources naturelles et de lutter contre leur épuisement en réduisant sur place les roches du site en fragments plus petits. Ce qui éviterait aussi les transports des matériaux par la route.
Les militants écologistes souhaitaient avant tout attirer l'attention du public lors de cette énième action sur la dernière partie du chantier de LIEN.
Porté par le département de l'Hérault, le contournement nord de Montpellier doit être achevé en 2025.