Opération "black wednesday" symbolique des animateurs des centres de loisirs de Montpellier. Ils sont en grève et ont manifesté ce matin devant la mairie pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils réclament plus de flexibilité dans leurs plannings et l'arrêt des jours de vacances imposées.
Tout de noir vêtu, ils ont manifesté leur mécontentement ce mercredi matin devant l'Hôtel de ville de Montpellier pour réclamer de meilleures conditions de travail.
Les animateurs des centres de loisirs sont en grève à l'appel d'une intersyndicale et tous les sites sont fermés. Ils réclament de pouvoir faire leur métier sans "les contraintes écrasantes actuelles" et avec "un nombre d'agents suffisants".
Le manque d'effectifs peut être dangereux pour l'encadrement et la sécurité des enfants. J'ai des collègues qui ont passé l'été avec deux adultes pour une quarantaine d'enfants.
Hicham Bacou, animateur à Montpellier.
80 personnes mobilisées
Les agents parlent d'un "ras-le-bol" général, d'un "flicage oppressant avec la pointeuse" et de plannings difficiles car trop souvent imposés.
"Y a plus rien de valorisant pour l'animateur. Heureusement, on aime encore notre métier. C'est pour cela que l'on y va tous les jours. Mais cela devient de plus en plus aberrant", explique Nadine.
Les manifestants expliquent que leur métier est désormais sacrifié au profit de la rentabilité. Ils se voient comme des employés bradés, d'où le "black wednesday". Certains parlent de galère, de souffrance pour eux comme pour les enfants.