L'avenir de la ligne grande vitesse Montpellier-Perpignan en suspens ? Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé privilégier les transports du quotidien, au détriment du développement du réseau des grandes lignes. Une nouvelle épine dans le pied d'un projet lancé en 1989.
Samedi, lors de l'inauguration de la ligne à grande vitesse Paris-Rennes, les propos du président de la République ont fait l'effet d'une douche froide en Catalogne.
Il ne faut plus que les français aient en tête ces grandes infrastructures, c’est la mobilité du quotidien et c’est la capacité à apporter une solution de mobilité vers laquelle on va
Fini les lignes LGV : nouveau coup dur pour les promoteurs de la ligne Montpellier-Perpignan, un projet vieux de 30 ans. Carole Delga, a immédiatement réagi sur Twitter à la déclaration du président de la République :
N'opposons pas les territoires. N'opposons pas la grande vitesse et les trains du quotidien. Les habitants d'#Occitanie méritent les 2 #LGV pic.twitter.com/yPg7aOvWH5
— Carole Delga (@CaroleDelga) 2 juillet 2017
Je trouve que c’est une injustice de ne pas considérer ces cinq millions d’habitants comme les autres français, la LGV amène des trains du quotidien supplémentaire
Les LGV, un réseau jugé trop cher
En septembre 2016, un rapport du Sénat préconisait déjà le gel des lignes LGV pendant 15 ans. Un réseau jugé trop cher, 17 millions d'euros le kilomètre. Le gouvernement privilégie la rénovation des lignes actuelles.
Aujourd'hui, l'Occitanie est la grande perdante. Prévoir 4h19 pour un Paris-Toulouse ; 5h11 un Paris-Perpignan. Les temps de parcours les plus longs de l'Hexagone. Toujours moins qu’il y a un siècle où il fallait compter 18h20 pour relier Paris à Perpignan.
Les chemins de fer en 1882. Nice-Paris : il fallait compter, au mieux, sur 23 h et 30 min de trajet.
— Visactu (@visactu) 2 juillet 2017
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La ligne Montpellier-Perpignan bénéficie pourtant d'un soutien de poids. L'Europe veut à tout prix relier la France à l'Espagne. Et Bruxelles ne lâchera pas la pression.
Xavier Danjou réagit aux propos d'Emmanuel Macron concernant le gel des lignes LGV :