C'est une augmentation qui a du mal à passer dans les rangs des étudiants. Une augmentation de plus de 3 % de leurs charges locatives leur sera réclamée dès la rentrée prochaine à Montpellier.
Un appartement de 9 m² avec un lit, un placard et une douche. Pas très grand mais toujours plus cher.
C’est le triste constat que vient de faire Lorris Chabert étudiant à l'Université Paul Valery Montpellier.
"Les charges locatives de son appartement universitaire vont augmenter de 3,5% à la rentrée prochaine. Certains logements ne sont jamais rénovés. C'est vraiment scandaleux d'augmenter pour un service qui n'est pas rendu à sa juste valeur.
Cette augmentation est presque une insulte pour les étudiants.
Lorris ChabertEtudiant à l'Université Paul Valery Montpellier
Le logement : premier poste de dépenses
Après deux années de Covid, c'est un nouveau coup dur pour les plus précaires. Le logement est le premier poste de dépenses des étudiants qui s’élève parfois à 75 % d'un budget. Le syndicat étudiant SCUM dénonce une décision choquante.
"On est énervés car c'est quelque chose qui a été envoyé par le ministère de l'enseignement supérieur. 24 heures après, c'était une missive aux recteurs d'académie. C'est une mascarade car tous les syndicats étudiants avaient voté contre et l'augmentation est quand même passée", s'indigne Tom Guichard, porte-parole du syndicat SCUM.
Répercuter la hausse du coût de l'énergie
Par communiqué, le Crous explique qu'il s'agit de répercuter la flambée du prix de l'énergie.
Il déclare prendre à son compte 83 % du surcoût afin de réduire au maximum la part de l'étudiant.
Le loyer, charge comprise, augmentera donc d'un peu moins de deux euros pour un 10 m² soit 248 euros.
Écrit avec Jean-Philippe Faure.