Le préfet de l’Hérault a confirmé l’arrivée des renforts policiers : deux unités de CRS vont être déployées dans le département, décision prise par Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, le 20 août dernier, pour intensifier la lutte contre la drogue et l'insécurité.
Le préfet de l’Hérault a confirmé l’arrivée des renforts policiers, sur les réseaux sociaux, hier, jeudi 1er septembre.
"Bienvenue aux policiers des deux unités de CRS dans l’Hérault sur instruction de Gérald Darmanin" a écrit Hugues Moutouh dans un tweet.
Leurs missions principales : la lutte contre le trafic de drogue et la sécurité sur la voie publique. Les rodéos urbains seront aussi dans leur ligne de mire.
Deux unités pour Montpellier et Béziers
Dans une interview accordée à la rédaction de France 3 Occitanie fin août, le préfet de l'Hérault avait salué cette décision "historique", expliquant que la mise à disposition de ces 160 agents mobiles était, pour une fois, pérenne.
Car, en principe, les forces mobiles sont plutôt utilisées pour des opérations ponctuelles, dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre.
Crée en 1944, les CRS (Compagnie républicaines de sécurité) constituent un corps de police spécialisé et dépendent de la direction générale de la police nationale (DGPN).
Ils interviennent le plus souvent en milieu urbain, sur l’ensemble du territoire national, en renfort des unités locales, selon les besoins : maintien et rétablissement de l’ordre, lutte contre la délinquance, le terrorisme ou l’immigration irrégulière.
Ces deux nouvelles unités devraient travailler principalement sur les villes de Montpellier et Béziers, mais la préfecture de l'Hérault ne donne pas plus de détails pour le moment.
Une mesure nationale
D'autres villes comme Marseille, Arles ou Perpignan sont également concernées par ces renforts de police. A Perpignan, une unité de forces mobiles de 80 hommes est attendue.