Lutte contre la pollution de l’air : Montpellier mauvais élève pour Greenpeace

Selon un rapport de Greenpeace consacré à la lutte contre la pollution de l'air, Montpellier doit passer la vitesse supérieure dans ce domaine, et proposer plus d'alternatives à la voiture.

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L’association Greenpeace a étudié l’action de douze agglomérations françaises pour lutter contre la pollution de l’air, en "se libérant de la voiture". Et d’après son rapport, Montpellier ne figure pas parmi les bons élèves, mais plutôt parmi les bonnets d’ânes, avec Lille, Marseille et Nice, ces deux dernières étant les villes les plus mal classées.

Pour réaliser ce panorama de la mobilité durable, Greenpeace s’est appuyé sur quatre critères : les restrictions sur les voitures polluantes, le renforcement de l’offre en transports en commun, la mise en place d’un réseau express vélo, et les incitations au changement des comportements.

Dans le détail, Montpellier obtient les notes suivantes :

Restrictions sur les voitures polluantes : 2/5
Renforcement de l’offre en transports en commun : 1/5 (la plus mauvaise note des douze villes)
Mise en place d’un réseau express vélo : 2/5
Incitations au changement des comportements : 1/5
 



Pour l’association, la capitale héraultaise fait partie des agglomérations qui "doivent passer la vitesse supérieure en matière de restrictions sur les véhicules polluants et de développement des alternatives".
 

"Il est temps d'agir"


A Montpellier, "il n’y a pas d’ambition affichée de mettre en place une zone à circulation restreinte permanente ni d'engagement à libérer progressivement et rapidement la ville des véhicules diesel puis essence", note Greenpeace, ajoutant :

"On constate à Montpellier une absence de volonté, de la part de l’actuelle équipe municipale élue en 2014, de remédier aux congestions automobiles et de favoriser les déplacements alternatifs à l’autosolisme."

Les conclusions de cette étude n’ont pas échappé à EELV (Europe Ecologie Les Verts) Montpellier. Sur leur site, les écologistes ont publié un billet rappelant "qu’il est temps d’agir et de mettre en place des mesures efficaces".
 


 
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