Manifestation en soutien à une surveillante devant la prison de Villeneuve-lès-Maguelone

Des surveillants UFAP du centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone ont manifesté ce matin contre l'éventuelle mise en examen d'une de leurs collègues pour violences volontaires sur un détenu. Ils dénoncent un règlement de comptes sur fond d'opposition syndicale.

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Des banderoles "Ensemble pour Marine" et "UFAP" sont accrochées à l'entrée de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone.

À 6 h 30 ce mardi 24 janvier 2023, l'UFAP, le syndicat majoritaire de la prison s'est réuni pour soutenir Marine, une des surveillantes convoquée en vue d'une éventuelle mise en examen pour violences volontaires sur un détenu. Le syndicat Force Ouvrière était le grand absent de cette manifestation.

Confrontation de syndicats

D'après Thomas Jacquot, secrétaire national UFAP, derrière cette histoire de violences volontaires se cacherait surtout, les tensions qui règnent entre les syndicats de l'UFAP et de Force Ouvrière. "Notre collègue Marine va subir une mesure de garde à vue suite à ce qu'on estime être une histoire de règlement de comptes de polémique syndicale car elle est la militante numéro un du syndicat".

Selon lui, leur collègue subit les conséquences d'une confrontation entre deux syndicats. Elle est complètement esseulée, il n'y a plus aucune communication avec elle. "C'est très humiliant pour le personnel", déplore le secrétaire national de l'UFAP, avant d'ajouter "cette direction a du chemin à faire sur la gestion de ce genre d'histoires". 

Violences volontaires

Accusée de violences volontaires portées sur un détenu, Marine, une des surveillantes du centre pénitentiaire était convoquée ce mardi 24 janvier à 8 h 30 à la gendarmerie de Castelnau-le-Lez. Les faits se seraient passés en octobre.

Pourtant, selon Thomas Jacquot, "le détenu lui-même ne sait pas trop s'il veut déposer plainte ou pas, il est revenu plusieurs fois sur ce qu'il a dit, notamment sous pression de certains cadres de l'administration qui souhaitent en découdre avec notre camarade".

Il dénonce un manque de neutralité de la part de la directrice de l'établissement, qui détient par ailleurs un mandat national au sein du syndicat  Force Ouvrière. "C'est un manque de neutralité de cette directions qui n'a pas su faire la différence entre ce qu'impose un poste de direction et son mandat de syndicaliste."

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