Le procès du suspect et seul prévenu dans cette affaire s'est tenu mercredi 10 janvier 2024 à Montpellier. Ce mercredi 7 février, l'agresseur de Christian Puech a été reconnu coupable. Il a écopé de huit mois de prison avec sursis probatoire pendant 18 mois.
L'agresseur de Christian Puech a été reconnu coupable, ce mercredi 7 février 2024. Il a écopé de huit mois de prison avec sursis probatoire pendant 18 mois, l'obligation d’indemniser la victime et de trouver un emploi.
Le procureur de la République avait requis 12 mois de prison à l'encontre du prévenu, dont six avec sursis. C'était un verdict très attendu par Christian Puech.
"J'ai été victime d'une tentative de meurtre"
Le 24 mai 2021, Christian Puech, militant écologiste, photographe et défenseur de l'environnement, s'était fait violemment agresser et il avait été laissé pour mort alors qu'il filmait un homme en train de déverser ses déchets sur un terrain sauvage et de manière illégale dans le village Montbazin.
L'agresseur lui avait asséné des coups de poing, de pied et lui avait volé son téléphone. "Plus qu'un passage à tabac, j'ai été victime d'une tentative de meurtre", avait déclaré Christian Puech à France 3 Occitanie en juin 2023.
Malgré ses six fractures au visage, Christian Puech avait mené sa propre petite enquête et avait retrouvé son agresseur présumé via les réseaux sociaux. L'homme de 34 ans, habitant le même village, correspondait au portrait-robot établi par les enquêteurs. La maison de sa grand-mère était en travaux à ce moment-là, avec du matériel similaire à celui retrouvé sur les lieux de l'agression.
Le procès devait se tenir en juin 2023
Le procès initialement prévu en juin 2023 s'était finalement tenu mercredi 10 janvier 2024. La victime s'était confiée au micro de France 3 Occitanie avant l'audience : "J'ai l'air d'avoir un visage normal, mais j'ai des plaques dans le visage que les médecins ont dû me mettre, j'ai mis un an à me remettre de cette agression et à retrouver une vie normale", a-t-il expliqué.
Le maire de Montbazin, Josian Ribes, qui s'était constitué partie civile dans cette affaire, s'était quant à lui dit "désolé par l'image négative que cette agression a apporté au village", tout en réaffirmant son soutien à Christian Puech.
L'agresseur condamné a dix jours pour faire appel.