On le soupçonnait d'abord d'avoir mis le feu à la voiture. L'étudiant de 21 ans jugé en comparution immédiate après l'incendie d'un véhicule de police à Montpellier lors de la manifestation des gilets jaunes samedi dernier a été condamné à 210 heures de TIG pour en avoir brisé les vitres.
"Un acte de guérilla"
C'est la première fois qu'une voiture de la police municipale de Montpellier est incendiée. D'après Jean-Michel Weiss, secrétaire national de la FA-FPT police municipale et chef de la police municipale de La Grande-Motte, c'est un choc pour tous les agents territoriaux, mais le syndicat ne fait pas l'amalgame entre les casseurs et les gilets jaunes.
Il condamne fermement cet "acte de guérilla" qui constitue une attaque directe des services municipaux. Jean-Michel Weiss déplore également les dégats collatéraux infligés au commerce devant lequel était garé le véhicule.
Un étudiant interpellé pendant la manifestation
Le jeune de 21 ans soupçonné dans un premier temps d'avoir incendié le véhicule n'était pas connu des services de police. il a été arrêté lors de la manifestation samedi après-midi, place de la Comédie.
A l'issue de sa comparution immédiate, hier lundi, il est apparu qu'il n'avait pas jeté de cocktail molotov dans le véhicule de la police municipale stationnée rue Saint-Guilhem. En revanche, il en aurait fracturé les vitres.
Il a donc écopé pour cet acte de vandalisme de 210 heures de travaux d'intérêt général. L'auteur véritable de l'incendie n'aurait pas été appréhendé.