4 jeunes militants de Montpellier devant la justice. En juin 2017, ils avaient placé des affiches en faveur des migrants dans des dizaines de panneaux publicitaires Decaux. Une action de "désobéissance civile" selon eux, pour laquelle ils sont poursuivis par l'afficheur pour dégradations.
Le 16 juin 2017, 4 personnes ouvrent des panneaux publicitaires Decaux dans Montpellier, ils enlèvent les affiches de pub et les remplacent par des messages en faveur des migrants ou des slogans anti-pub.
Le mobilier urbain ainsi "vandalisé", selon son propriétaire le groupe Decaux, était situé sur les boulevards Gambetta et Clémenceau.
Une action humanitaire pour les auteurs des faits
Ce vendredi, les quatre militants associatifs pour le droit des migrants comparaissaient devant le tribunal de police de Montpellier pour dégradation et détérioration de matériel publicitaire. Ce qu'ils réfutent en bloc.
On a ouvert les panneaux avec des clefs spéciales, proprement, sans dégradations. Decaux nous poursuit pour des choses fausses" explique une accusée.
Devant la juge, les militants ont parlé de leur combat contre le décalage entre une société mercantile et des migrants fuyant la misère.
Pour leur avocat, juridiquement les choses sont claires. La société Decaux n'a pas le droit de poursuivre ses clients, ils doivent donc être relaxés.
L'affaire est en délibéré jusqu'au 14 juin.
4 jeunes militants de Montpellier devant la justice. En juin 2017, ils avaient placé des affiches en faveur des migrants dans des dizaines de panneaux publicitaires Decaux. Une action de "désobéissance civile" selon eux, pour laquelle ils sont poursuivis par l'afficheur pour dégradations.
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