Le statut de métropole a été voté, jeudi, en conseil municipal de Montpellier : 60 voix pour, une abstention et trois voix contre. Au premier janvier 2015, l'agglomération de Montpellier devrait devenir Montpellier Métropole. C'est l'un des objectifs de Philippe Saurel.
Le nouveau maire de Montpellier estime que cette révolution territoriale est la clé pour peser dans le concert de la future grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.
France Jamet, du Front National n'est pas d'accord, elle a voté contre car elle pense plutôt que Toulouse absorbera inévitablement Montpellier. "Les mairies ne seront plus que des guichets !".
Anne Brissaud de l'UDI, elle, s'est abstenue car elle voudrait "à un droit de veto pour les maires car le président de la future métropole ne sera pas élu au suffrage universel...".
Jean-Pierre Moure, PS, lui, est désireux que "Montpellier reste dans le gratin" et espère "que la métropole servira les projets d'intérêt général et ne sera pas un agrégat d'intérêts particuliers des communes.".
Enfin, Jacques Domergue, UMP, "largement favorable", ne juge pas nécessaire "d'aller chercher Alès, Nîmes, Le Vigan et Lodève. Il faut rester sur les territoires voisins.".