Une cinquantaine d’auxiliaire de vie scolaire ont manifesté ce mercredi à Montpellier pour dénoncer des conditions de travail jugées déplorables. Ces auxiliaires réclament notamment une qualification, des salaires dignes mais aussi la reconnaissance de leur statut.
Léo a huit ans il est en CE1 à l'école Charles Daviler à Montpellier, il est atteint d’une maladie génétique rare, la neurofibromatose. Cette maladie le fatigue très vite et pour l’aider dans sa scolarité, Léo a besoin d’une auxiliaire de vie scolaire. Une assistante qui l’aide pour écrire certains cours, qui l’incite à se concentrer mais aussi à faire d’autres tâches très importantes pour réussir dans sa scolarité. Mais depuis le 30 novembre, Léo se retrouve seul, le contrat de son auxiliaire s’est terminé à cette date et depuis elle n’a pas été remplacée.
"Elle a trouvé un poste stable en CDI, mieux payé donc elle est partie, je comprends cette jeune femme car le métier d'AVS est très précaire alors quand on trouve un bon poste on le prend," confie Hélène Letang, la maman de Léo, " mon fils change quasiment tous les ans d'AVS, parfois même deux fois par an."
Le rectorat a annoncé à Héléne Letang qu'une nouvelle AVS devrait s'occuper de Léo d'ici janvier 2018.
Mi-septembre, selon le ministère de l’Éducation nationale, un peu plus de 3.000 élèves handicapés n’ont pas pu être scolarisés faute d’AVS.
A Montpellier, une cinquantaine d’auxiliaires de vie scolaire ont manifesté ce mercredi pour dénoncer des conditions de travail, jugées déplorables.
Ils dénoncent notamment des salaires très bas, le manque de reconnaissance et de statut. Une délégation des manifestants a été reçue au rectorat de Montpellier.