A l'occasion du sommet du Pacte de Milan organisé à Montpellier, les militants du collectif "Nous Sommes" ont mené une opération coup de poing pour critiquer la politique municipale en matière d'écologie. Ils souhaitent monter une liste pour les élections de mars 2020.
"Comment à l'approche d'une échéance électorale verdir son bilan ? C'est très simple ! Je vous montre... "
Sur la place de la Comédie, ce mercredi matin, les militants du collectif "Nous Sommes" ont décidé de frapper fort. À quelques mètres du Corum où se déroule le Pacte de Milan depuis le début de semaine, ils deversent un liquide de couleur verte dans une fontaine située au bout de l'esplanade Charles de Gaulle. Un liquide qui symbolise selon eux, le greenwashing de Philippe Saurel, le maire de Montpellier.
Symptôme de notre époque
Le greenwashing est une méthode de communication utilisée pour se donner une image éco-responsable. Pour ces militants, le Pacte de Milan cher au maire de Montpellier n'est qu'un exemple de greenwashing comme l'explique Nathalie Oziol :
Le pacte de Milan est représentatif, c'est un des symptomes de notre époque. C'est à dire des effets d'annonce qui ne s'accompagnent pas de vraies mesures" Nathalie Oziol.
Une liste aux municipales
Présent aux prochaines élections municipales, ce collectif citoyen formé en parti par d'anciens d'Europe Ecologie Les Verts et de La France Insoumise, se positionne en faveur d'une justice sociale et climatique et entend «changer la manière de faire de la politique» comme l'explique Cathy Aberbam :
Le collectif a mis en ligne une plateforme afin de recruter des candidats pour former la future liste des municipales.On propose de mettre en place la révocation des élus à mi-mandat, les habitants pourront décider à mi-mandat s'ils gardent leur confiance à l'équipe en place. ça permet un réel contrôle" Cathy Aberbam.
Reportage de Caroline Agullo, Valérie Banabera et Sauveur Vanni.