Dans un communiqué diffusé cet après-midi, la direction de la faculté des lettres de (Université Paul Valéry Montpellier 3) "condamne l'impasse mortifère à laquelle mène le blocage. Nous appelons maintenant les étudiants mobilisés à accepter un dialogue constructif et à y mettre fin."
La faculté des lettres de Montpellier est bloquée depuis le 15 mars, soit près de trois semaines. Les réformes de l’université, synonymes de sélection pour les mécontents, ne passent pas. Des barricades de chaises, de tables sont montés devant les bâtiments.
Il met en péril l’avenir d’une dizaine de milliers d’étudiants
"Afin d'éviter toute violence et de ne pas être contraints de fermer administrativement l'université, ce qui y empêcherait toute activité, notamment la tenue des examens, nous avons refusé le recours à un déblocage forcé, explique la présidence de l'Université Paul Valéry. Elle "condamne l'impasse mortifère à laquelle mène le blocage. Il met en péril l’avenir d’une dizaine de milliers d’étudiants attendant de passer leurs examens pour valider leur année et celui de plusieurs milliers de futurs étudiants dans l’expectative du traitement de leurs voeux pour la rentrée 2018."
Dégradations importantes
La direction de la faculté dénonce dégradations importantes "du mobilier neuf par centaines empilé et exposé aux intempéries, des distributeurs de boissons, neufs également, vandalisés, des caméras de surveillance détruites, des tags…" et réitère "l’absolue nécessité de tenir les examens.
Nous appelons maintenant les étudiants mobilisés à accepter un dialogue constructif, que nous souhaitons résolument, et à mettre fin au blocage de l'activité des personnels administratifs, techniques et enseignants."Nous voulons ici porter la voix de ceux qui ne se font pas entendre