Quelques semaines avant les mondiaux de judo de Chelyabinsk en Russie, le centre d'accueil sportif et de formation (Creps) de Montpellier reçoit les équipes de France de judo pour un stage, où se croisent les meilleures judokates tricolores, seniors et juniors.
Combat avec opposition, travail au sol. Pendant dix jours, sur les tatamis montpelliérains, la crème du judo féminin français enchaîne les techniques. Il y a celles qui préparent les championnats du monde en Russie, qui se dérouleront fin août. Et les autres qui poussent pour se faire une place au soleil.
«Il n’y a qu’une seule certitude : si les judokates ne s’entraînent pas dur tous les jours, elles ne seront jamais championnes», prévient Larbi Benboudaoud, entraîneur de l'équipe de France de judo.
Parmi la centaine de judokates présentes, il y a les confirmées. Comme Emilie Andéol, championne olympique à Rio, prête à relever un nouveau défi.
"Sur le papier je suis certes favorite parce-que je suis championne olympique, mais ma saison a été compliquée. J'y vais juste comme une compétitrice qui veut aller chercher un titre", explique Emilie Andéol.
Il y a aussi la génération montante. Blandine Pont en fait partie. Cette judokate, originaire de Castelnau-le-Lez dans l’Hérault, retrouve le haut niveau après une grave blessure avec appétit et ambition.
"Mon objectif est de viser les championnats d'Europe, et, pourquoi pas, les championnats du monde", espère Blandine Pont
Le stage s'achève fin juillet. D'autres suivront : en Normandie ou dans le Sud-Ouest. Avec, pour toutes, un seul rêve : une médaille d'or en Russie... ou ailleurs.