La ville de Montpellier a présenté son calendrier culturel de cette fin d'année, forte du soutien apporté par 142 communes de l'Hérault, pour unir le territoire autour de sa candidature de capitale européenne de la culture 2028.
C'est dans le décor somptueux du château Laurens à Agde que la ville de Montpellier a présenté, ce jeudi 8 septembre, son agenda culturel, dans le cadre de sa candidature au statut de capitale européenne de la culture 2028. Le but de ce label, c'est, pour les villes choisies, de dynamiser leur patrimoine et leur culture pour gagner en visibilité, notamment grâce à cette reconnaissance européenne.
Et ce n'est pas un hasard si l'organisation a choisi ce lieu. De cette manière, elle montre un symbole fort, celui d'un territoire qui s'unit et s'engage pour cette candidature.
Sur Facebook, l'équipe du château Laurens est fière de pouvoir présenter son joyau de l’art nouveau dont l’ouverture est prévue en juin 2023 après des travaux de rénovations.
Du maire de Montpellier, Michaël Delafosse au maire d'Agde, Gilles d'Ettore, chez les élus, l'ambiance était au rendez-vous. Ce jour-là, tous sont heureux et fiers de pouvoir faire rayonner le département dans sa globalité.
Quatre mois de programmation
Entre parades, expositions, conférences ou encore ateliers, il y en aura pour tous les goûts dans cette programmation prévue jusqu'à fin décembre. Si certaines prestations illustreront l'histoire et le patrimoine, d'autres seront tournées vers l'avenir et mettront en avant les enjeux sociaux et territoriaux de notre époque.
Dans le jardin de la Villa Laurens, Quentin DMR, artiste plasticien, déploie une de ses œuvres, dans le même esprit que celle qui se trouve avenue Georges Clémenceau à Montpellier. Sa démarche s'inscrivant dans la logique du street art, il cherche à intégrer son travail dans le paysage urbain.
Quelques minutes plus tard, à l'intérieur du château, l'univers d'Haendel résonne, joué par le jeune orchestre baroque européen Les Ombres avec ses deux violons, son alto, son clavecin, son violoncelle et sa contrebasse.
L'objectif, c'est de présenter à tous les propositions artistiques et culturelles mises en place dans le cadre de cette candidature "pour montrer le visage de ce à quoi pourrait ressembler le département si nous étions retenus", explique Michaël Delafosse.
Le territoire veut mettre la culture à l'honneur car "elle est force d'identité et d'attractivité", justifie Gilles d'Ettore.
L'union fera-t-elle la force ?
"Nous nous unissons autour de la culture, nous avançons ensemble dans cette démarche", martèle Michaël Delafosse. Si Montpellier est le siège administratif de cette candidature, c'est tout le territoire qui y est réuni, ajoute-t-il. Ce sera d'ailleurs le plaidoyer de la ville de Montpellier lors de la présentation de son dossier au jury de Bruxelles les 26 et 25 septembre prochains.
"Dans tous les cas, cette expérience nous aura réunis", constate positivement le maire d'Agde qui accueille pour la première fois celui de Montpellier dans sa ville.
Sur Twitter, Claire Fita, déléguée de la Région Occitanie à la culture, assure la ville de Montpellier de son soutien dans cette volonté commune de relier tous les territoires et habitants d'Occitanie par la culture.
Il faudra attendre 2024 pour savoir qui de Saint-Denis, Nice, Reims, Bourges, Amiens, Clermont-Ferrand, Bastia, Montpellier, et d'autres encore, sera mise à l'honneur le temps d'une année comme capitale culturelle de l'Europe en 2028.