A Montpellier, une femme de 30 ans a été blessée au visage par son ex-compagnon. Ce dernier lui a donné un coup de couteau au visage, lui laissant de possibles séquelles fonctionnelles et esthétiques.
Elle restera marquée à vie, par une séparation difficile. Une femme de 30 ans a été lacérée au visage par son ex-conjoint. Les faits ont eu lieu le 7 février 2020 dans le quartier des Arceaux, à Montpellier.
[#NeRienLaisserPasser] 1 femme agressée par son ex-compagnon le 07/02 à #Montpellier. Il lui porte un coup de couteau au visage occasionnant une plaie délabrante allant de l'oreille à l'aile du nez. Interpellé, il est déféré devant la #justice #TousMobilisés #AVosCôtés pic.twitter.com/AKECPufrsk
— Police nationale 34 (@PoliceNat34) February 11, 2020
Un coup de couteau au visage
Après s’être séparés il y a plusieurs mois, une femme âgée de 30 ans décide de se rendre au domicile de son ex-compagnon, qui est également le père de son enfant. Pour plus de sécurité, elle s’y rend avec son frère, en voiture, avec un objectif : récupérer un double des clés.Une fois sur place, la femme décide de rester dans la voiture. Son ex-conjoint s’approche du véhicule pour lui parler, c’est alors qu’elle décide de baisser la vitre pour communiquer. L’ex-compagnon lui reproche de ne pas avoir vu son fils pendant sept mois avant de lui porter un coup de couteau, de type Opinel, au visage.
Selon la police, ce coup de couteau a occasionné "une plaie occasionnant une plaie délabrante allant de l’oreille jusqu’au nez", sur une profondeur de deux centimètres.
L’homme, âgé quant à lui de 34 ans, a été déféré devant la justice, le 11 février 2020. La victime était présente, accompagnée d’un membre de l’association France Victimes 34.
Une audience reportée
En raison de la grève contre la réforme des retraites, plusieurs avocats bloquaient l’entrée du palais. Selon l’association, "un parquetier a été obligé de venir chercher la victime à l’extérieur".L'audience a finalement été reportée au 26 février 2020, peut-être en raison de la grève. Joséphine Cesbron, la directrice de l'association France Victimes 34 a réagi vivement sur les réseaux sociaux. Nous l'avons contactée.
Nous comprenons tous que certaines professions fassent grève mais le retour sur les victimes est catastrophique. Nous accompagnons des victimes, des personnes traumatisées pour qui l’audience est une épreuve. Au final, ils viennent souvent pour rien.