Vives réactions à l'agression commise la nuit dernière à la fac de droit de Montpellier. Depuis 11h, ce vendredi, rassemblement des étudiants en Droit et Sciences Po. A 13h, c'est l'intersyndicale des personnels et profs des universités de Montpellier qui prend le relai.
La nouvelle s'est répandue au rythme d'internet et des réseaux sociaux...l'agression, la nuit dernière à la faculté de droit de Montpellier, de la cinquantaine d'étudiants venus occuper les locaux provoque de vives réactions ce vendredi matin dans le monde étudiant mais aussi parmi les enseignants.
Les étudiants en Droit et Sciences Politiques manifestent, depuis 11h pour protester contre ces violences. Contrairement aux premières affirmations de la police, plusieurs étudiants auraient bien été blessés et transportés au CHU par les pompiers après l'invasion, dans la nuit, de l'amphithéatre par une douzaine d'hommes armés de bâtons et cagoulés qui ont tabassé les occupants des lieux.
Polémique autour du rôle du doyen de la faculté de droit
Ce mouvement de protestation s'interroge aussi sur le rôle exact du doyen de la faculté de droit, Philippe Pétel, lors de l'invasion par le groupe de nervis armés de l'amphitéâtre occupé par les étudiants.
D'après une étudiante présente (voir article précédent), le doyen aurait permis, ou en tout cas laissé entrer les hommes cagoulés par une porte de service. Et il serait resté avec ces agresseurs après la sortie des étudiants évacués des locaux.
Un deuxième rassemblement, à l'initative de l'intersyndicale des personnels et professeurs des universités de Montpellier, est prévu à 13h ce vendredi, toujours devant la faculté de Droit.
Le reportage complet de Caroline Agullo, présente la nuit dernière à la faculté de Droit de Montpellier après l'agression par des hommes cagoulés des étudiants occupant l'amphithéâtre.
Les réactions officielles après l'attaque de la fac de Droit
Le président de l'Université, a décidé de fermer la faculté jusqu'à lundi prochain afin de prévenir tout risque de troubles à l’ordre public et d’éviter toutes atteintes à la sécurité des personnes et des biens.
Condamnant tout acte de violence, Philippe Augé dépose plainte contre X "afin que toute lumière soit faite sur les événements survenus la nuit dernière".
De son côté, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, a condamné les violences :
La ministre souhaite que toute la lumière puisse être faite sur les faits qui ont permis à ce groupe d’individus de s’introduire au sein de l’établissement. Elle a missionné immédiatement l’inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche (IGAENR) afin qu’elle se rende sur place dès lundi."L'université est et doit rester le lieu du dialogue et du débat et rien ne peut justifier le recours à quelque forme de violence que ce soit."
"Sur la base des conclusions de cette enquête, Frédérique Vidal prendra l’ensemble des décisions qui s’imposent, en engageant le cas échéant, des poursuites judiciaires", précise le communiqué.
De son côté, la député de L'Hérault, Muriel Ressiguier a également réagi par un communiqué de presse:
Réaction de Muriel Ressiguier, députée de l'Hérault aux évènements de la fac de Droit de Montpellier