Le 8 octobre prochain, Montpellier accueillera le sommet Afrique-France. Un événement inédit pensé comme une rencontre directe avec la jeunesse africaine, pour envisager de nouvelles relations. L’occasion pour la ville de créer de nouveaux partenariats au-delà des rives de la méditerranée.
Y aura-t-il un avant et un après pour la ville de Montpellier au lendemain du sommet Afrique France prévu le 8 octobre prochain ? Cet événement international inédit était initialement prévu à Bordeaux, mais c’est Emmanuel Macron lui-même qui aurait préféré la ville de Montpellier. "L'été 2020 lors de sa venue à Montpellier, il m'a parlé de la place importante de notre ville à l'international et que nous avions une belle carte à jouer au vu des relations tissées avec l'Afrique" explique le maire de Montpellier Michaël Delafosse.
Un rayonnement au-delà de la méditerranée
Un choix qui peut paraître étonnant au premier abord. Pourtant, les liens entre Montpellier et le continent africain sont nombreux explique le maire de la ville : « On n’imagine pas le nombre de coopérations, innombrables avec au moins 30 des 54 pays africains dans le domaine de la santé, de l’économie, littéraire, artistique, social, dans la recherche et bien entendu au niveau universitaire, avec 5 000 étudiants africains et 300 doctorants. »
? Le 8 octobre, aura lieu le Nouveau Sommet Afrique-France à Montpellier. Pour y assister, retrouvez le formulaire d'inscription ici ? https://t.co/Skow9AElK6#AfricaFranceRemix pic.twitter.com/5jyXrZIBQs
— Nouveau Sommet Afrique France (@AfriqueFrance) September 28, 2021
Pour la ville, ce sommet est l’occasion de renforcer son image à l’international et de créer de nouveaux partenariats au-delà des rives de la méditerranée.
C'est l'ambition de capitaliser sur ces liens et sur cet événement pour que Montpellier soit un peu à l'avant-garde des partenariats innovants que le président de la République veut impulser avec l'Afrique. On compte vraiment sur le fait qu'il y ait un avant et un après sommet à Montpellier.
Selon Michaël Delafosse la ville de Montpellier pourrait s’inscrire comme « porte d’entrée » entre la France et l’Afrique.
Un sommet tourné vers la jeunesse
Organisé par le ministère des Affaires étrangères et le Ministère de l’Europe, le sommet Afrique-France a été pensé comme une rencontre directe entre Emmanuel Macron et les véritables acteurs du changement sur le continent africain, c’est-à-dire les jeunes. En effet, pour la première fois, aucun chef d’Etat ne sera reçu lors de ce sommet.Un choix qu’Emmanuel Macron avait justifié dans un entretien accordé à l'hebdo Jeune Afrique.
Nous n’allons pas organiser un sommet classique, en invitant des chefs d’État. Notre objectif est de mettre en avant les personnes qui incarnent le renouvellement générationnel, y compris sur le plan politique. Parce que s’il y a un point difficile, c’est bien le renouvellement démocratique. Certains pays se sont pliés à une alternance régulière, d’autres non.
Découvrir, échanger, construire, réinventer les relations entre l’Afrique et la France : la Saison Africa2020 qui s'achève fut bien plus que culturelle pour les 4 millions de participants ! Poursuivons ensemble au Nouveau Sommet @AfriqueFrance le 8 octobre. pic.twitter.com/OOUz0UwjaW
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 30, 2021
Seront présent près de 3000 entrepreneurs, scientifiques, intellectuels, chercheurs, artistes, sportifs, créateurs, influenceurs, etc. Les participants africains seront au nombre de 1000 à 1200, qu'ils viennent du continent ou qu'ils soient de la diaspora africaine ici en France.
Imaginer de nouvelles relations
Le but : imaginer ensemble de nouvelles relations entre le continent africain et la France, et poser les bases de ce nouveau partenariat. Emmanuel Macron poursuit donc le dialogue entamé il y a quatre ans, lors de son célèbre discours devant les étudiants de l’université de Ouagadougou au Burkina Faso.
Il échangera avec les citoyens sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport.