Le squat Luttopia, qui loge près de 200 personnes depuis 23 mois,  à Montpellier, ne sera pas expulsé avant la trêve hivernale. C'était la crainte des habitants. La préfecture a officialisé la décision de ne pas les expulser.

Avant la date fatidique du 1er novembre chaque année les expulsions s'accélèrent, alors l'approche de la trêve hivernale. Certains ne dormaient plus de peur d'être délogé.

Depuis vendredi, l'information est officielle, aucune procédure d'expulsion ne sera engagée par la préfecture. Les 190 occupants de Luttopia garderont un toit sur la tête durant les 5 mois à venir. "On est sauvé de la rue en fait. C'est cool," se réjouit Oumaima, résidente.


On est sauvé de la rue en fait. C'est cool


Luttopia est bien plus qu'un squat. Pour les associations humanitaire c'est une réquisition citoyenne, une mise à l'abri, de près de 200 personnes dont une trentaine d'enfants.
"Cela veut dire pour les enfants de poursuivre une scolarité normale sans subir une expulsion. Mais le 31 mars, nous serons de nouveau potentiellement sous la menace d'une expulsion, tempère Gwendal Lasne, coordinatrice au Luttopia.

Cela veut dire pour les enfants de poursuivre une scolarité normale sans subir une expulsion


Pas d'alternative au squat

Car ces familles n'ont pas d'alternative au squat Les dispositifs d'urgence sont saturés et les pouvoirs publics sont dans l'incapacité de fournir une réponse. Dans la seule ville de montpellier, si tous les squats étaient évacués à la veille de la trêve hivernale, cela représenterait 400 personnes à la rue. 

 



 
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