Montpellier : près de 3000 manifestants demandent toujours le retrait de la loi de sécurité globale

Mobilisation encore forte à Montpellier pour cette troisième manifestation contre la loi de sécurité globale. Dans le cortège, des black blocs plus nombreux, mais aussi des élus verts, des syndicats et la ligue des droits de l'Homme rassemblés par le slogan "Notre liberté n'est pas à négocier".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pour cette 3ème mobilisation contre la loi de sécurité globale, participation en forte hausse ce samedi à Montpellier. Samedi dernier, la manifestation avait été interdite, ce qui n'avait pas empêché les opposants à la loi de se rassembler nombreux place de la Comédie.

Cette fois les manifestants, environ 3000 (1800 selon la police), ont pu défiler, d'Antigone à la place de la Comédie où la manifestation s'est terminée sans heurts.

"Notre liberté n'est pas à négocier"

Au départ c'est l'article 24, limitant le droit de filmer les policiers lors de leurs interventions, qui a mis le feu aux poudres contre le projet de loi de sécurité globale.

3 semaines après la première mobilisation qui avait entraîné la suppression de cet article, les opposants sont toujours dans la rue. A Montpellier comme ailleurs, ils continuent de demander le retrait pur et simple de ce projet de loi adopté le 24 novembre dernier par L'Assemblée Nationale.

 Le gouvernement profite du confinement pour faire passer des lois liberticides, c’est contre ça qu’on se mobilise. On manifeste semaine après semaine parce qu’on a espoir de faire bouger les choses.

Clémentine, manifestante étudiante

"Le 1er devoir citoyen : contrôler la politique et les politiciens" interpelle une première pancarte , "La police fait son travail... ça crève les yeux", ironise celle d'un gilet jaune. Quant la tête du cortège s'élance d'Antigone, un slogan résonne : "Notre liberté n'est pas à négocier" pour demander le retrait pur et simple du projet de loi. La manifestation s'est déroulée dans le calme, après un passage au Peyrou, jusqu'à la place de la Comédie où les participants se sont dispersés.

Manifestation pacifique de toutes les couleurs

Des associations et leurs militants, des familles, des black blocs aux slogans anti-police mais aussi des gilets jaunes, des élus Verts et les logos rouges de la CGT ...Ça fait beaucoup de couleurs réunies pour un même combat! Preuve que le projet de loi rencontre des oppositions de toutes parts.

Pas de débordement pour ce 3ème rassemblement et la présence de la police est restée très discrète (les CRS ne sont pas sortis de leurs camions).
Avant la dispersion de la manifestation, la ligue des droits de l'Homme a appelé à la distribution de tracts pour informer sur la loi. Sa représentante à Montpellier, l'avocate Sophie Mazas, annonce d'ores et déjà un grand évènement à la mi-janvier 2021 contre le projet de loi de sécurité globale.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information