Deux jours après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre, les incidents se sont multipliés dans toute la France. Des commissariats ont été attaqués à Nîmes, Béziers et Montpellier. Le préfet de l'Hérault a interdit la manifestation prévue ce vendredi 30 juin à Montpellier.
La tension est montée d'un cran suite à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre après un refus d'obtempérer. Hier soir, jeudi 29 juin, la contagion a gagné les villes de Nîmes, Béziers et Montpellier.
Manifestation interdite ce vendredi
A Montpellier, plusieurs voitures ont été incendiées. De nombreuses poubelles et des barricades ont été enflammées. Le poste de police de la Mosson a également été attaqué par un groupe de jeunes. Le rideau de fer a été levé et des vitres ont été brisées. Un supermarché et un bar tabac ont aussi été victimes des incidents.
Deux personnes ont été interpellées. Des événements qui ont conduit la préfecture à interdire la manifestation prévue ce vendredi 30 juin sur la place de la Comédie en plein centre-ville.
Un rassemblement était initialement prévu à 20 h.