Naissance d'un poussin casoar à casque au zoo de Lunaret à Montpellier

Ce bébé casoar à casque est né le 23 mai au parc zoologique de Lunaret, à Montpellier. Une première dont les équipes se réjouissent. Les bonnes années, seule une vingtaine de jeunes casoars voient le jour en captivité de par le monde, la moyenne est souvent de 5 à 10.

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Seulement 100 couples en parcs zoologiques dans le monde


C'est une naissance exceptionnelle et rare. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura fallu être patients. Presque dix ans que les soigneurs animaliers du zoo prennent soin des parents en espérant voir un jour cette toute première naissance !
La femelle «Warlpiri» née au zoo de Alphen aux Pays Bas en 2007 et arrivée à Montpellier l’année d’après, aura finalement choisi le plus jeune des deux mâles qui lui ont été présentés et du même âge qu’elle, l’Espagnol «Mankurpa» né à Madrid.
 

Le casoar à casque, un dinosaure à plumes des temps modernes


Le casoar à casque est un très grand oiseau appartenant au groupe des ratites, comme les autruches, les nandous et les émeus.
Ces oiseaux ayant perdu la capacité de voler, leur sternum est dépourvu de bréchet, particularité anatomique qu’ils partagent avec le kiwi austral de Nouvelle Zélande. Leur nom «à casque» désigne le casque corné qui orne leur tête, une singularité dont peu d’oiseaux ont le secret.
Ce sont par contre de bons coureurs pouvant atteindre facilement les 50 km/h. Les pattes du casoar sont massives et puissantes, et l’un de leurs doigts porte une griffe développée en véritable poignard. C’est un animal pouvant donc être extrêmement dangereux lorsqu’il se défend en propulsant ses pattes en avant.

Présent dans plusieurs îles d’Océanie, en Nouvelle Guinée et au nord-est de l’Australie, cet habitant des forêts tropicales humides est classé comme espèce vulnérable sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN.
Son élevage en captivité fait l’objet d’un studbook européen (ESB). Cette espèce a considérablement souffert de la destruction des habitats, de la chasse et de la circulation automobile.
Les activités de l’homme sont directement reliées à sa disparition de certains territoires d’Asie du Sud-Est ces 50 dernières années.

Il existe 3 espèces de casoars : le casoar du Sud (Casuarius casuarius), celui du Nord ou unicaronculé (C. unappendiculatus) et la plus petite des trois, le casoar de Bennett (Casuarius bennetti).

De nombreuses sous-espèces ont été décrites, et ce débat agite les spécialistes car les données scientifiques sont difficiles à collecter sur ces espèces insulaires et forestières. C’est le casoar du Sud qui est présenté au parc de Lunaret.
Chez cette espèce, les femelles sont plus grandes et mesurent jusqu’à 1,7m pour 65 Kg. Mais c’est le mâle qui s’occupe de la préparation du nid, de l’incubation des œufs (4 à 6 oeufs de couleur verte, 50 jours de couvaison moyenne) et de l’élevage des jeunes 9 mois durant.
En dehors de la période d’accouplement et de ponte, cette espèce est solitaire et sédentaire, chaque individu s’octroyant des territoires d’environ un km² de forêt. Ils peuvent vivre jusqu’à 60 ans et la femelle peut rejoindre plusieurs mâles pour déposer ses œufs pendant la même saison de reproduction.
Ils sont omnivores et opportunistes en forêt, consommant de nombreux fruits et étant reconnus comme bienfaiteurs écologiques en dispersant de graines de grande taille sur de longues distances.
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