Après deux années d'interruption à cause de la pandémie de Covid-19, le salon du camping-car est de retour ce week-end du 21 et 22 janvier à Montpellier. Mais avec la hausse du prix du carburant, ce mode de vacance a-t-il toujours la cote ?
Aller au salon du camping-car, c'est forcément se projeter vers les vacances. Pour ses adeptes, le camping-car n'est pas seulement un moyen de transport mais un véritable mode de vie.
"On vend tout et on part !"
Mais avec l'inflation et la hausse des prix du carburant, est-ce toujours le cas ? Jusqu'au 22 janvier, un salon du camping-car se tient à Montpellier. Pour Guy Beauvais, directeur de concession, "le marché se porte très bien. On voit qu'il y a toujours le même engouement".
Pourtant les prix se sont envolés depuis deux ans. Selon un couple adepte de ce mode de vie, il faut débourser 10 000 euros de plus en moyenne. Pour ceux qui seraient intéressés, compter 50 000 euros minimum pour un van et un peu plus pour un fourgon aménagé.
En deux ans, 10 000 euros de plus
Cela peu parfois être plus... Lors du salon, Isabelle et son mari, tous les deux à la retraite, ont dépensé 200 000 euros pour l'achat d'un camping car intégral. "On vend tout et on part !", explique Isabelle qui s'apprête à vendre sa maison pour financer ce nouveau mode de vie itinérant.
Ce choix n'a rien d'étonnant pour Marie Masse, celle qui les a conseillés : "mes clients ont envie de se faire plaisir, de s'évader, de rêver... Quand on adhère au véhicule de loisir avec un premier achat, on a envie de se faire plaisir avec du haut de gamme."
Vers des camping-cars électriques ?
Pour tenter de faire baisser la note et être plus écologiques, quid des camping-cars électriques ? "Y'aurait trop de poids, pas assez d'autonomie, c'est pas possible pour le moment", explique le directeur de concession Guy Beauvois.
A savoir aussi que comme le marché de l'automobile, celui du camping car connaît des délais de livraisons allongés puisqu'il faut compter entre six mois et un an avant de partir en vadrouille.