Piqûres sauvages dans les lieux festifs : 6 nouveaux cas à Montpellier

C'est l'agression à la mode en boîtes de nuit, dans les bars, les concerts et plus généralement dans les lieux festifs, la piqûre sauvage. 15 plaintes ont été déposées, mi-avril à Béziers, et 6 nouveaux cas ont été enregistrés samedi et dimanche à Montpellier.

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Vendredi dernier, le procureur de la République de Montpellier a confirmé que 2 cas de piqûres sauvages avaient été enregistrés dans des bars de la ville.

6 nouveaux cas à Montpellier

Dimanche, 6 nouvelles agressions étaient recensées. Une victime a été admise au CHU de Montpellier après une soirée dans un établissement de nuit et 5 autres personnes se sont rendues aux Urgences à l'issue d'un concert à l'Arena.

Au total, 12 plaintes ou signalements de piqûres volontaires (qualifiées de violences avec arme, par destination et administration de substances nuisibles) ont été recensées sur le ressort de Montpellier, selon Jacques-Philippe Redon, vice-procureur de la République de Montpellier.

Le sud particulièrement touché

Depuis le début avril, une soixantaine de faits ont été enregistrés en France dans des établissements de nuit situés en zone police, selon une source policière.
De son côté, la gendarmerie n'a pas souhaité communiquer de chiffres nationaux, expliquant, qu'à son niveau, le phénomène n'était pas encore suffisamment étayé.

Plusieurs départements et villes sont concernés. On dénombre 17 enquêtes dans l'Hérault, 15 à Béziers et 2 à Montpellier, 15 à Rennes et d'autres en Isère, en Haute-Garonne, en Dordogne ou dans la Loire-Atlantique.

Le mode opératoire et les symptômes

Des dizaines de jeunes racontent avoir été piqués en boîte de nuit ou dans des festivals, créant un climat de psychose. Vraie piqûre avec injection d'un produit, simple piqûre sans injection ou juste une pique avec une tête d'épingle... Tout est possible.

Outre une vive douleur, des victimes disent avoir très vite ressenti des "nausées", des "vertiges" et avoir eu des troubles visuels... Mais certains n'ont rien remarqué d'anormal, juste un point de piqûre sur la peau et/ou un petit hématome.

D'une ville à l'autre, des choses diffèrent dans le modus operandi des agressions affirme une source policière, expliquant que certaines pouvaient par exemple s'accompagner d'agressions sexuelles et de viols alors que d'autres non.

Que faire si vous êtes victime ?

Si vous pensez avoir été victime d'une piqûre sauvage, déposez plainte dans le commissariat le plus proche de chez vous ou dans une brigade de gendarmerie.

En cas d'urgence, appelez le 17 ou le 112.

Vous pouvez aussi faire rapidement un bilan toxicologique pour savoir si vous avez été drogué et si oui, avec quel(s) produit(s) ou substance(s). Cette analyse doit être faite moins de 12 heures après l'injection.

Le numéro vert de Drogue info service, 0800 23 13 13, anonyme, accessible entre 8h et 2h du matin, 7/7 jours, est aussi à votre disposition.

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