Réforme des retraites : "Si ça n'évolue pas, je ne voterai pas cette loi" prévient le député de la majorité Patrick Vignal

Face à la réforme des retraites, des voix discordantes s'élèvent, même au sein de la majorité. Le député de l'Hérault Patrick Vignal, élu au sein du groupe parlementaire majoritaire Renaissance, lance la fronde dans son propre camp.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pourtant élu au sein du groupe majoritaire Renaissance, le député de l'Hérault Patrick Vignal ne votera pas la réforme des retraites si elle "n'évolue pas". "Par contre si je vote contre je quitterai le groupe", a-t-il déclaré sur BFMTV.

Selon lui, il ne s'agit pas d'une "voix discordante" au sein de la majorité. Il explique vouloir changer le projet de loi afin de le rendre "incitatif" plutôt que "coercitif", notamment pour l'emploi des seniors.

"Comment peut-on allonger la durée de cotisation des seniors quand on sait que souvent, dans de grandes entreprises, on leur donne un ticket de sortie, ils restent deux ans demandeurs d'emploi et partent à la retraite ?", s'est-il interrogé.

L'élu de Montpellier souhaite "équilibrer" le régime par répartition, afin que "ceux qui ont le plus aident ceux qui ont le moins".

Plusieurs députés frondeurs au sein de la majorité

Cette position n'est pas isolée au sein de la majorité parlementaire. La députée et ancienne ministre Barbara Pompili a adopté une position similaire. Elle ne se sent pas de voter le texte à ce stade car il "comporte trop d'injustices sociales" selon elle.

Le texte sera présenté en Conseil des ministres le 23 janvier. Les débats au Parlement seront limités à 50 jours, ce qui rend incertaine la tenue d'un vote.

Avec AFP

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information