Les officiers de police judiciaire sont en grève depuis le début de la semaine. La énième réforme de la garde à vue mise en application ce 15 novembre ne fait qu'accroître leur colère.
C’est à Montpellier que le mouvement de grogne contre la réforme de la garde à vue a commencé.
Aujourd’hui étendu à plusieurs grandes villes de l’Hérault, ils sont plus d’une centaine d’officiers de police judiciaire (OPJ) à vouloir faire entendre leur mécontentement.
Leurs revendications ? Ils dénoncent des contraintes supplémentaires lors de la procédure pénale
Le décret publié au mois de juin dernier et mis en application ce 15 novembre prévoit de nombreux changements.
Dont notamment la possibilité pour le gardé à vue de pouvoir contacter en plus d’un avocat une personne de son choix pour un entretien de 30 minutes. Cela rajoutant du travail pour les OPJ, la rédaction de pages supplémentaires au procès-verbal sur un logiciel qui n’est pas au point.
Ils souhaitent être entendus aujourd’hui par des instances et les parlementaires à l’origine d’une série de réforme de la garde à vue.