Affaire Altrad-Laporte : le président du club de Montpellier, dénonce un "travail de dénigrement"

Le président de Montpellier Mohed Altrad a dénoncé "un travail de dénigrement" après la révélation de ses liens avec le président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, dans un entretien à Midi Olympique paru aujourd'hui, sa première prise de parole depuis le début de l'affaire.

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"Que l'on avance tout cela sans preuve, sur la foi des « on dit » ou, ce qui ne vaut pas mieux, de "sources" anonymes, est sans importance.
Ce qui importe c'est de le dire" a déclaré Altrad, pour qui "telle est la puissance de la parole et il suffit qu'elle soit prononcée pour acquérir un semblant de vérité".

A la question de savoir s'il voyait dans cette affaire "une campagne de dénigrement" à son encontre, Mohed Altrad, patron d'un groupe de matériel pour le BTP, a répondu: "Bien sûr. Ce travail de dénigrement aurait-il des liens avec le conflit qui oppose le MHR et la Ligue ? On espère que ce n'est pas le cas."

Le club de Montpellier s'est en effet opposé à la Ligue nationale de rugby (LNR) lorsqu'elle a décidé de reporter son match face au Racing 92, en mars, après la fusion avortée Racing 92-Stade Français.

A la suite de son match face au club francilien, Montpellier a été sanctionné par la commission de discipline de la Ligue pour des banderoles hostiles à cette dernière, des peines ensuite amoindries par la commission d'appel de la Fédération. Bernard Laporte est accusé d'avoir fait pression en ce sens, et le ministère des Sports a saisi mercredi soir l'Inspection jeunesse et sports pour qu'elle mène une enquête.



Interrogé sur le partenariat d'image pour un montant de 150.000 euros signé début 2017 avec Bernard Laporte, soit après l'élection de ce dernier à la tête de la FFR, Mohed Altrad a répondu que son groupe avait "pris contact" avec "l'homme, non l'entraîneur" au "début de l'année 2016", soit avant l'élection. Face à la polémique, Bernard Laporte a renoncé à ce contrat lundi.



Mohed Altrad a enfin affirmé que le groupe Altrad souhaitait toujours être, au-delà de novembre et du terme de l'actuel contrat, le partenaire maillot du XV de France.

Il veut aussi "créer une fondation, mise à la disposition de la FFR, dotée de plusieurs millions d'euros, tout entière dédiée à la formation et à la préparation de l'avenir".

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